Le nounours de Ccil

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J’en fais rarement, des stages de ce genre, mais là, pour fêter la fin de l’année scolaire (qui n’est pas hélas le début des vacances pour moi, snif ! ce mois de juillet est si chargé en boulot que je n’ai presque rien pu faire !), j’ai eu très envie de sortir de mon train-train pour apprendre les techniques de base de l’aiguilletage avec autre chose qu’un livre, pour changer. Après un petit tour sur le Net, je me suis fixée sur les stages proposés par la boutique Pain d’épices, car ce magasin est déjà en lui-même une destination de rêve, croyez-moi ! Situé dans un adorable petit passage parisien, non loin d’autres boutiques consacrées aux jouets et aux miniatures (les amateurs de maisons de poupées, qui y vont chercher meubles et accessoires, les connaissent bien !), c’est une mine dans laquelle je m’aventure le moins possible, car ma Carte Bleue ne peut qu’en souffrir…

J’ai eu de la chance, car j’ai pu assister au dernier stage de l’année ; je ne l’ai d’ailleurs su que la veille car, étant la seule inscrite, il ne devait a priori pas avoir lieu, mais heureusement une dame s’est finalement décidée et je n’ai pas eu à me priver de ce plaisir.

Je suis arrivée à la boutique ravie de cet après-midi buissonnier (j’avais bien travaillé le matin pour rattraper !) et l’on m’a envoyée à l’étage où j’ai trouvé Ccil parmi les jouets Moulin Roty. Devant un mur entier couvert de rayonnages où des laines cardées aux couleurs splendides composaient un tableau chatoyant (oups, je deviens lyrique), elle avait installé une table sur laquelle toutes ses créations me faisaient de l’œil. Moi qui, justement, n’avais pas envie de faire une broche en forme de fleur et rêvais de 3D, j’ai immédiatement louché sur ses petits ours en peluche…

Et, quelle chance ! c’est justement ce que Ccil m’a conseillé de faire, arguant avec logique qu’il valait mieux choisir un ouvrage difficile pour tirer tout le bénéfice de ses conseils. La dame qui m’accompagnait, elle, a opté pour une petite fée.

En nous montrant les gestes de base, Ccil nous a expliqué que nous n’aurions certainement pas le temps de finir notre ouvrage le jour même, mais que nous l’entamerions simplement et que nous le terminerions chez nous. Le kit étant compris dans le prix du stage, nous allions remporter le matériel, la laine et les explications.

Eh bien, figurez-vous que lorsqu’on regarde Ccil travailler, tout devient simple ! Et que lorsqu’on voit ses multiples créations, tout devient possible ! J’ai découvert que j’allais pouvoir personnaliser à l’envi mes futurs ouvrages de tricot…

Une fois le stage terminé, j’ai pris mes affaires, acheté quelques livres que je vous présenterai en Bibliothèque dans les jours à venir, et je suis sagement rentrée à la maison sans faire aucun shopping, à part deux petits sachets d’aiguilles de rechange. Hé-ro-ï-que ! Et, après avoir dû patienter quelques jours pour cause de pas le temps, j’ai terminé ce nounours rose ! J’en suis vraiment très fière (une fois de plus…).

8 réflexions au sujet de « Le nounours de Ccil »

  1. merci de ton passage sur mon blog, je découvre le tien enchantée de voir que nous avons le même plaisir à faire des choses en laine cardée à l’aiguille mais apparement tu fais bien d’autres choses… bravo, je vais m’y ballader un petit peu car je suis curieuse de découvrir tous ce que tu fais. Bonne soirée Mme Doigts de Fée.

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