Eh oui, on dit un “top” de nos jours pour un haut qui n’est ni un corsage, ni un chemisier, ni un tee-shirt, ni un débardeur, ni un caraco, etc. (non, je ne vais pas tous vous les faire). Celui-là, pourtant, il n’est vraiment pas top !
Bémol 1
J’ai craqué pour la forme originale de ce “top”, son ampleur et sa simplicité. C’est un patron Buttericks : un patron américain, donc. Comme je suis bien ronde et que je déteste être serrée dans mes vêtements, j’ai fait ce vêtement en 44, qui est normalement ma taille… pour me trouver perdue dans ce qui ressemble à une vraie toile de tente ! Ça, pour être ample, il est ample ! À croire que les Américaines ont remporté la guerre que nous menons tant bien que mal contre les vêtements étriqués… Bref, je n’ai plus qu’à le refaire une taille ou deux au-dessous et voir ce que ça donne !
Bémol 2
Pour être simple à réaliser, il l’est, puisqu’on taille tout simplement deux pièces sur le pli – un dos, un devant – avant d’assembler les côtés et les épaules et de faire les ourlets (sauf celui du bas) avec un biais. Oui mais, justement, le résultat n’est pas beau : comme souvent avec un biais sur ce genre de tissu souple et fin (j’ai taillé ça dans un paréo offert par je ne sais plus quelle marque de cosmétiques), ça bâille. Berk berk, je déteste ça. Bref, je vais le refaire en bricolant plutôt une parementure.
Bémol 3
Ça ne peut pas être toujours la faute du patron… Je pourrais dire que c’est la faute de la surjeteuse, mais je ne serais pas bien honnête… Comme souvent, je ne me suis pas aperçue que le tissu n’était pas tout à fait à plat au moment de faire la couture et j’ai pincé du tissu qui n’aurait jamais dû l’être… Oui mais, ce qui est déjà rageant avec une machine normale (il faut s’arrêter, défaire la couture inopportune, etc.) est carrément catastrophique avec une surjeteuse-raseuse puisqu’elle coupe dans le tissu ! Je me suis donc retrouvée avec une déchirure ravaudée tant bien que mal… Et justement sur le haut du sein droit, où elle ne risque guère de passer inaperçue !
Bémol 4
Finalement, à force de surfer sur les blogs à la mode, je me suis laissée convaincre par la mode des yoyos, finalement ça peut être très mignon, ces petites choses. Je me suis dit que c’était justement l’occasion ou jamais de m’y mettre et j’en ai bricolé trois ou quatre dans les chutes de mon tissu (si vous êtes tenté(e) d’en faire autant, la fiche gratuite est téléchargeable sur la page des patrons [http://blog.ruedelalaine.com/fiches/]). Je les ai cousus sur le bord du décolleté pour masquer la couture, j’ai ajouté quelque boutons de nacre (mon péché mignon) pour parfaire l’ensemble… Oui, mais c’était idiot de les faire dans le même tissu, il n’y a aucun contraste, on ne les voit pas ! Bouhouhou !
Décidément, il n’est vraiment pas top, ce “top” ! Mais j’ai appris 4 leçons qui me serviront pour mes prochains ouvrages…
QUELLE AVENTURE ! on dirait moi dans les bons jours tient !
En ce moment pour moi galère sur une blouse nippone ou les manches ne tombes pas bien, faut refaire des manches et je n’ai pas assez de tissu… ça sent la débrouille !
que te dire ? moi je taillerai un petit pantalon sympa et large pour Henry, version voyage dans les iles ! ou un truc pour Fanette, ou un sac à chaussettes ) hé hé !
bj oui c est vrai que ça n a pas l’air jo jo mais ça
m arrive aussi, dans ce cas là je le mets au plcard pour le reprendre plus tard. Merci pour le patron du yo yo.EDITH