Cet été, de nombreux vacanciers ont pris et prendront la route avec insouciance, en se fiant à leur GPS pour ne pas se perdre dans le dédale de petites départementales qui sillonnent la France. Il est presque fini, loin dans le rétroviseur, le temps où l’on n’avait pas la place dans l’habitacle de déplier la grande carte colorée – paniquant déjà à l’idée de devoir la replier sans se tromper (il paraît que seuls les mutants y arrivent…) !
Pour le thème du mois d’août de Tricotin, j’ai réalisé un écheveau en forme d’hommage aux cartes de notre enfance, au-dessus desquelles papa et maman tenaient des conciliabules abscons et pas toujours aimables (hum). Sur la carte dont je me suis inspirée, le fond est blanc, avec du vert pâle pour les forêts et du beige pour les reliefs montagneux ; ce sont les couleurs des fibres de mérinos que j’ai cardées pour faire mon premier brin. Les routes sont rouge vif ou jaunes, ou blanc et noir : ce sont les tons de soie que j’ai employés pour faire le second.
Que deviendront toutes ces cartes délaissées ? Une astuce : le cartonnage. Dès que je m’installe quelque part avec crayons, ciseaux, cutter, colle, carton et papier, je retrouve l’intense plaisir de mes premières créations enfantines – construire des trucs avec ce qui me tombait sous la main. J’ai un peu progressé depuis… Rien de mieux qu’une carte routière pour recouvrir les carnets de rando de mon cycliste préféré !
Riche idée d’avoir utilisé la couleur des cartes (et il a un beau carnet ton veinard)
Superbe!
ce mélange est très cartographique, l’idée d’assemblage est réussi, çà évoque bien la route des vacances.