Le “freeform”, vous connaissez ? Une petite idée de ce que ça peut être ? Un amoureux du classicisme lèverait un sourcil et répondrait : “Hum, à première vue, du crochet sous acide.” OK, c’est bien à ça que ça ressemble… mais c’est de l’art, pourtant… et pour quelqu’un comme moi, c’est incroyablement difficile. Pour commencer, il n’y a pas de patron ! Il faut aller au gré de sa fantaisie… Eh bien, ce n’est pas si simple. Certains ont l’angoisse de la page blanche, moi, j’ai l’angoisse du crochet vide. Crochet que j’ai redécouvert il n’y a pas si longtemps avec Tine et ses beaux sacs japonais… J’avais laissé l’outil de côté depuis quelques années, la faute à plein d’autres techniques passionnantes… Oui oui, Monsieur Albert, c’est aussi un peu à cause de vous ! (Monsieur Albert, hiératique, dans son coin, ne bouge pas une pédale en réponse à des allégations aussi éhontées.)
Mais c’était compter sans Lexi Boeger qui évoque le freeform dans ses ouvrages… J’ai voulu me documenter un peu, j’ai surfé… Aïe ! et là j’ai découvert (en pleine figure) Prudence Mapstone, Myra Woods, etc.
Comment ne pas être séduite ? J’ai dévolu un panier spécial à la chose, avec bouquins, outils et laines affriolantes… un livre, Freeform Crochet and Beyond… et j’ai attendu que vienne l’inspiration.
Pour tout vous dire, je l’attends encore.
Mais j’ai utilisé les derniers mètres du fil offert par Zouzou avec lequel j’ai tricoté mon premier châle dentelle pour me faire cette barrette assortie… Non c’est vrai ça, que faire d’un châle dans barrette assortie ? 😉
Eh oui, première constatation : la grâce fofolle du freeform naît avant tout du choc et de l’originalité des fils employés ! Peut mieux faire !
Merci d’avoir partagé avec nous cette magnifique découverte.