C’est dans la boîte !

Voilà un moment que je vous parle de mes aventures de modiste apprentie (non, pas “modeste” ! vous me connaissez tout de même ! 😉 )… Bloquée comme tout le monde par le confinement, j’ai travaillé mon look avec des chapeaux de toutes les couleurs, assortis à mes châles ou à mes sacs préférés. Du coup, j’ai beau les empiler – pratique car ils ont tous la même forme : elle me plaît beaucoup – ça finit par ne plus rentrer dans les boîtes. Mais je n’ai pas tellement de place non plus… Pourtant, les boîtes (une pour les feutres, une pour les panamas) sont posées sur des étagères dont l’espacement permettait d’accueillir des boîtes un peu plus grandes. Toutefois, pas facile de trouver des boîtes vraiment sur mesure dans le commerce, et puis je n’allais pas jeter les miennes qui n’ont qu’un an, alors qu’il est si simple de les agrandir un peu !

Si vous avez le même problème, je vous livre mon petit bricolage : il suffit d’ajouter une bordure supplémentaire, ici en carton mince (il doit juste supporter le poids du couvercle) et recouvert de papier kraft blanc. J’ai mesuré le diamètre extérieur de la boîte, j’ai divisé le chiffre par deux et j’ai coupé deux bandes de carton de cette longueur (plus pratiques à manipuler qu’une longue bande !) et de 14 cm de haut (10 cm hors de la boîte, 4 cm à l’intérieur pour le collage). Je les ai recouvertes de papier pour un fini plus propre, puis je les ai légèrement retaillées pour qu’elles correspondent mieux au diamètre intérieur et je les ai collées en place. Après séchage, j’ai recouvert tous les collages de bande gommée blanche (il m’en restait de mes anciens ouvrages d’encadrement…) pour renforcer le tout. Une petite après-midi de bricolage pour un résultat fructueux, maintenant chaque boîte peut contenir 4 ou 5 chapeaux empilés !

J’en profite pour vous présenter mes deux derniers couvre-chefs, toujours réalisés chez Karin Cogen. Cette fois, j’ai commandé moi-même des cônes de feutre que j’ai surteints dans ma petite cocotte, avec mes teintures habituelles (des Landscapes et des Dupont), avant d’aller les mettre en forme à l’atelier. Je suis passée du gris au vert mousse et du bleu roi au bleu canard (ou vert émeraude, ça dépend un peu des éclairages). J’ai travaillé en superposant plusieurs couches de teinture successives, ce qui donne beaucoup de profondeur à la couleur, mais la photo ne le montre pas. Ça ne m’empêche pas d’être ravie du résultat, ces deux-là sont mes petits favoris… pour l’instant !

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Une belle boîte à couture !

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Ça y est, ma Pitchoune commence à découvrir les arts du fil… À huit ans, il me semblait normal qu’elle trouve sous le sapin sa première boîte à couture… Mais c’est quand même un symbole fort pour moi qui bricole beaucoup, donc je voulais une très belle boîte qu’elle puisse garder très longtemps. Eh bien, figurez-vous que je n’ai pas trouvé mon bonheur ! Chez Sajou, spécialiste de la belle mercerie un peu rétro, ils font de jolies boîtes garnies… mais en carton. Pas assez solide à mon goût. Quel dommage, car elles sont jolies… Du côté des boîtes plus “durables”, je n’ai rien rencontré de très séduisant… Celles garnies de tissu sont souvent assez kitsch… Celles en bois sont banales, ou très chères… Bref, une fois de plus, il n’y avait pas à tortiller : il fallait m’en occuper moi-même. C’est simple, quand on a tendance à faire la fine bouche, il faut être bricoleur, voilà tout ! 😉

D’abord, il me fallait une boîte en bois brut, je n’avais pas le temps de la construire moi-même. Sur les conseils de mon amie Babeth, j’ai fouillé le stand de la maison Produits d’antan, au dernier Salon MCI. Enfin, quand je dis “fouillé”, j’ai presque immédiatement trouvé mon bonheur, une boîte assez spacieuse, avec un double compartiment à l’intérieur. Leur catalogue est tout simplement une mine d’or, on y déniche nécessairement ce dont on a besoin.

Pour la déco, je suis restée simple : cinq ou six couches d’un beau vernis acajou. Afin d’obtenir un beau brillant et une couleur profonde, il n’y a qu’une façon de procéder : poncer l’objet, appliquer des couches fines en “tirant” bien le vernis au pinceau, laisser sécher chaque couche et poncer légèrement avant de poser la suivante. Avec les temps de séchage, cela demande quelques jours, mais le résultat vaut la patience et les efforts consentis.

Bon, pour le contenu, comment ne pas craquer pour les adorables fils et pochettes d’aiguilles de chez Sajou ? M’étant privée de leurs belles boîtes, je m’en suis donné à cœur joie pour le contenu de la plaque compartimentée. Dans le grand double fond, des patrons de vêtements de poupée, des chutes de tissu, des babioles de customisation…

Pour décorer cette belle boîte, je me suis longtemps posé des questions, et j’ai fini par choisir de coller une étiquette sous résine, façon plaque émaillée. Hum ! cela faisait longtemps que je voulais tester la technique du coulage de résine, de toute façon… Je me suis procuré le matériel nécessaire au même salon que la boîte, et j’ai bien suivi les instructions données sur le stand et reprises sur le site de Résin’art.

D’abord, je me suis fait la main sur le couvercle de la boîte des ciseaux Sajou, qui a une très belle étiquette dans les bleus.

J’ai découpé le couvercle proprement au cutter avant de le coller sur un support rigide et non poreux.

Ensuite, je l’ai positionné sur des vieux bouchons en plastique en utilisant un mini-niveau à bulle pour qu’il soit parfaitement horizontal. Il ne restait plus qu’à couler la résine… et patienter vingt-quatre heures.

Voici le résultat ! Une très belle plaque bien brillante… hélas, la résine a donné de la transparence à l’étiquette qui était collée sur le couvercle en carton de la boîte, d’un bleu plus foncé, ce qui la rend moins lisible et moins jolie. J’aime pourtant beaucoup le résultat, pas question de le jeter ! mais ce n’était pas assez parfait pour décorer ma belle boîte.

Je suis donc retournée sur le site Sajou et j’ai téléchargé l’image d’une de leurs belles étiquettes rétro, je l’ai imprimée sur du papier photo et j’ai recommencé tout le processus. Le résultat était impeccable, et c’est cette plaque-là qui orne ma boîte. Je n’ai plus qu’à l’emballer pour la glisser sous le sapin…

Boîte à gants sur mesure

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C’est ce que ma mère m’a demandé pour cadeau de Noël : une jolie boîte pour ranger ses gants, qui devait aller sur un certain petit meuble jaune… J’avais les dimensions précises, une photo des peintures ornant le meuble en question… Au moins, avec toutes ces informations, j’étais sûre de lui offrir un cadeau qui lui plairait ! La boîte est en carton plume recouvert de toile jaune contrecollée achetée chez Artmo (c’est une bande de cette toile, de chaque côté du couvercle, qui sert de charnière). Le couvercle est orné d’une peinture sur soie reprenant le motif du meuble, tendue sur un carton recouvert de molleton pour un aspect un peu plus moelleux. Deux rubans servent de “poignée”.

Boîte en porcelaine peinte façon tissu japonais

boîte peinte

J’ai longtemps gardé cette petite boîte, que j’avais achetée en prévoyant de la peindre, car je cherchais – ou plutôt j’attendais ! – l’inspiration. J’ai finalement trouvé cette dernière dans mon album Japanese Patterns, et il m’a suffi d’un pinceau fin, d’un flacon de peinture Pébéo 150 couleur Étain et d’un tube de cerne en relief également Étain (légèrement plus clair et plus irisé que la peinture) pour tracer en quelques minutes ces motifs façon patchwork, après les avoir esquissés au crayon…

boîte peinte

Boîte à thé peinte

serviettage

Pour l’anniversaire de ma chère belle-maman, j’ai décoré cette boîte à thé en bois blanc, achetée sur le site Dorémicado (autant vous prévenir cependant qu’il faut beaucoup de patience, avec eux, quand on attend un colis !).

Je me suis inspirée d’un livre sur le thé, dont j’ai scanné quelques reproductions de gravures chinoises, ainsi que les idéogrammes de la couverture. Je les ai réduites à la taille qui m’intéressait et imprimées sur du papier à petit grammage, car j’avais l’intention de les utiliser avec la technique du serviettage, et je les ai découpées soigneusement.

Simple comme bonjour, cela ne m’a pas pris une heure. J’ai commencé par peindre la boîte avec de la Pébéo Déco. Dès que j’ai du bois à peindre, je me précipite sur ma boîte de Déco, je l’adore. Elle est très couvrante et sa texture est crémeuse, mmh ! On en mangerait. En plus, les couleurs sont si jolies que je n’ai presque jamais à faire de mélanges ; en fait, ce sont souvent elles qui m’inspirent.

Une fois la peinture sèche (il faisait bien chaud ce jour-là et ça n’a vraiment pas pris longtemps), j’ai collé les images avec du vernis-colle spécial serviettage. Deux couches de ce même vernis-colle et hop ! ma boîte était faite.

Elle me plaisait bien, j’ai failli la garder, hi hi ! Mais j’ai été raisonnable, j’y ai mis un assortiment de sachets de thé et d’infusions et je l’ai emballée dans un joli paquet-cadeau…

Tirelires et boîtes à rêves

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Pendant que j’essayais de maîtriser le tournage, une idée de cadeau m’est venue…

Il s’agissait de travailler sur des formes arrondies et fermées. J’ai tourné cette série de tirelires de tailles et de formes différentes. Elles ont été colorées par deux couches d’engobe au cobalt, décorées d’un mot tracé au crayon à l’oxyde, puis recouvertes d’un émail transparent.

Restons authentique : ce sont de vraies tirelires, c’est-à-dire qu’il faut les briser pour récupérer leur contenu ! Et c’est une faïence épaisse qui sera dure à casser. La motivation devra donc être au rendez-vous… et de mon côté, il faut un peu de lâcher-prise pour admettre que ce que j’ai mis tant de temps à créer, et si péniblement, est voué à être détruit.

Le principe de la boîte à rêves ? Ce n’est pas une tirelire comme les autres. La boîte à rêves est destinée à être offerte aux enfants à partir de six ans, c’est-à-dire l’âge où l’on commence l’apprentissage de l’écriture. Il faut ensuite encourager l’enfant à écrire sur de petits papiers ses rêves et ses désirs, ce qu’il voudra réaliser une fois adulte, des vœux, des promesses, des paris, etc. S’il est capable de patience, c’est une fois adulte – pourquoi pas lors d’une étape importante de sa vie comme le mariage, le fait de devenir parent ? – qu’il brisera la boîte pour lire le contenu des petits papiers. Quelques surprises seront certainement au rendez-vous !

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Boîtes en bois peintes

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Lorsque je me suis offert ce cahier de motifs de transferts pour enfants (vous le retrouverez dans ma bibliothèque), j’aimais vraiment le graphisme des différents dessins mais je ne savais pas trop quoi en faire…

C’est en fouinant dans mon Graphigro (celui de la rue Vaugirard à Paris) que j’ai trouvé l’idée, avec ces boîtes toutes légères en écorce et cette mallette à peindre. Je venais de craquer pour des pots de Pébéo Déco : cette peinture acrylique est vraiment géniale et je l’avais à peine découverte. Ce fut l’occasion de tester ses couleurs dites “antiques”, je me suis régalée.

Après avoir scanné les motifs, je les ai imprimés à la bonne taille sur un papier calque. J’ai tracé le motif au crayon sur une face et, retournant le papier et repassant sur les lignes avec un capuchon de stylo arrondi, j’ai reporté le motif sur le bois comme une décalcomanie. Une fois les contours redessinés avec soin au crayon, je n’ai plus eu qu’à m’amuser à mélanger les couleurs et peindre tranquillement. Après ça, une couche de vernis et hop ! j’avais une série de boîtes pour ranger mon maquillage et mes produits de beautés. Cela me permet de les laisser sur une étagère, à portée de main, sans “offenser” la vue…

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