Gilet d’ourson des neiges

tricot

Improvisé avec mes chères aiguilles géantes (actuellement en vente sur Tricotin), un petit blouson très, très épais, doté d’une fermeture Éclair, pour garantir mon Petit Prince du froid cet hiver… J’ai pondu une crevette mais dans ce blouson-là, mon petit garçon triple de volume comme un moineau qui gonfle ses plumes ! Il faudrait créer un modèle plus grand pour les culturistes qui veulent se faire plus gros que des bœufs, ha ha !

Mes premiers chaussons feutrés !

chaussons en feutre

En me basant sur les conseils du très beau Uniquely Felt, qui est ma bible en matière de feutrage à l’eau, et en utilisant un moule et un gabarit trouvés chez le Mouton feutré (n’oubliez pas de visiter le blog, si le feutre à l’eau vous intéresse un tant soit peu), voilà une toute première paire de chaussons de bébé… qui est aussi mon tout premier feutrage avec gabarit ! Je m’en faisais un monde, et ils ne sont pas parfaits (la “couture” ou “soudure”, sous le pied, “boudine” un peu), pourtant je ne me lasse pas de les admirer. Pour tout dire, je ne me croyais pas capable de réussir ! Victoire ! Hourrah ! Youpi ! C’est moi qui l’ai fait !

Filé main, tricoté machine…

layette

Oui, je sais ce que vous pensez, pour de l’esprit de contradiction, c’est bien de l’esprit de contradiction. Avec le ratage que je vous ai présenté hier, je me suis empressée de tricoter un petit pull… à la machine. Oui mais, avec du fil main un peu irrégulier, le tricot machine est moins “plat”, je vous assure !

Et puis, je n’ai pas acheté cette Vario pour tricoter trois écharpes et la mettre au rebut ! Faut bien qu’elle serve ! Comme j’avais choisi dans les Tricots intemporels pour bébés un modèle tout simple, à base de côtes et de jersey, je me suis dit que la machine pouvait se charger pour moi du plus ennuyeux (le jersey tout droit) et que je n’aurais qu’à tricoter les côtes (cette Passap ne sait pas les faire)… ce qui m’a permis de réaliser ce pull en un petit dimanche. En même temps, vu tout mes “encours” au tricot, s’il avait dû attendre son tour, mon Petit Prince aurait eu sa petite laine à l’été ! Et vu la vague de froid, il devenait urgent de le couvrir, vu que ses autres pulls sont inexplicablement devenus trop petits.

J’ai été étonnée de constater que ce pull-là aussi est un peu juste. Pourtant c’est bien du deux ans, et pour une fois j’ai respecté les mesures à la lettre, j’ai même fixé les pièces à la bonne taille, dites ! Et puis, d’habitude, Citronille taille plutôt grand… Mystère. Je referai certainement ce petit pull tout simple auquel ses bords de côtes apportent un certain charme, mais quelques centimètres plus grand dans tous les sens.

Cadeau de naissance

layette

Je vous l’avais promis en vous montrant le fil, le voici, le cadeau de naissance d’Ariana ! Le modèle vient de l’incontournable (un de plus dans la collection) Tricots intemporels pour bébés, c’est la fameuse brassière à rangs raccourcis dont ma mère m’a affirmé avec un sourire nostalgique que ce genre de modèle avait plus d’un siècle (voui, on a bien dit “intemporels”). J’ai bien aimé tricoter les fameux rangs raccourcis et je trouve que le modèle met bien en valeur le fil ! J’avais calculé large et il m’est resté de quoi faire aussi une paire de chaussons ! Et, pour couronner le tout, un chouette petit doudou de chez La Sardine… oui, j’ai encore craqué ! Quand est-ce qu’elle nous publie un livre de “doudous intemporels”, d’ailleurs, cette chère Sardine ? Il serait le bienvenu.

Pull tissé-coupé

pull tissé

J’y pensais depuis longtemps, j’en avais très envie… Car quand on découvre le plaisir de tisser, on a vite envie de sortir des écharpes et des formes géométriques… Je me demandais donc si on pouvait couper (arrrgg !) dans la pièce tissée comme dans un tissu industriel pour coudre un vêtement. Comme je tisse généralement de grosses trames un peu lâches, je me doutais bien que le moindre coup de ciseaux me mènerait à un effilochage immédiat. Mais c’est là que j’ai pensé à la surjeteuse-raseuse. Et pourquoi ne pas l’utiliser pour couper la pièce tout en la surjetant ?

Je me suis donc lancée pour un “test” dont mon Petit Prince ferait le cobaye inconscient (“Dessine-moi un pull tissé-coupé…”). D’abord, j’ai tissé vite fait, en puisant dans mon stock de restes de laines, cette pièce rayée, sans me soucier le moins du monde des lisières puisque j’allais éliminer cette partie du tissu (elles sont moches, hein ?). Bon, les rayures ne sont pas très droites, ça, c’est parce que les fils de chaîne ne sont pas tous tendus de manière assez uniforme (je le note pour la prochaine fois).

pull tissé

Une fois le tissage terminé, j’ai ôté le tissu du métier (c’est amusant, c’était la première fois que je pensais à un de mes tissages en termes de “tissu” – bien qu’ils en soient toujours, d’après le dictionnaire – car c’était la première fois que j’allais le traiter comme un vrai tissu !) et j’ai noué les fils de chaîne rapidement avant de le laver pour le blocage. Puis je l’ai repassé (avec une pattemouille !) avant d’épingler dessus les pièces de mon patron. Là, déjà, j’avais dû recouper le patron en dessinant la totalité des pièces : il me fallait des pièces entières (et non pas la demi-pièce qu’on pose sur un pli du tissu…) et il me fallait autant de pièces que de parties à coudre (donc une pour chaque manche).

pull tissépull tissé

J’ai dû admettre que j’avais été un peu rate sur le tissage, pressée comme j’étais de tester mon idée, et donc je manquais de marge. Sans quoi, déjà, j’aurais placé les manches dans l’autre sens pour des rayures horizontales, et j’aurais davantage éloigné les pièces les unes des autres, ce qui était assez important, je m’en suis aperçue après coup.

Mon épinglage fait, j’ai respiré un bon coup, branché la surjeteuse et puis hop. Eh bien, ce n’était pas très facile, car cette surjeteuse n’est pas très pratique à utiliser pour les arrondis, mais c’était faisable. Bien sûr, quand les pièces étaient trop rapprochées, celle qui venait d’être surjetée tenait mais celle d’à côté commençait à s’effilocher : à retenir. Bien sûr, le pied-de-biche, en tirant sur le patron, l’a déchiré en maints endroits et rendu inutilisable pour une prochaine fois (pas gravissime). Mais en dehors de ces petites misères, ça marchait !

Je n’ai plus eu qu’à coudre très classiquement ce petit pull à encolure américaine, un modèle que j’adore et que j’ai souvent fait pour ma Princesse… C’est à présent le Petit Prince qui en bénéficie… C’est le patron Burda 9870 ; je crains qu’il ne soit hélas plus disponible, mais il se trouve peut-être encore sur le Net, qui recèle (aussi) des trésors.

Une gigoteuse pour Guilhem

gigoteuse

La cigogne a apporté Guilhem, et moi j’ai apporté la gigoteuse… Les aficionadas auront très certainement reconnu le modèle des Intemporels pour bébés, que l’on ne présente plus. Pour les autres, je précise qu’elle n’est pas difficile à faire du tout. Je me suis même amusée à la customiser un peu en ajoutant une (fausse) patte de boutonnage, histoire de lui donner un air de chemise très chic. Guilhem doit être aussi élégant que son papa !

Et pour accompagner ce petit présent, quelques petits-beurre à son nom, que son grand frère fut ravi de dévorer. Avant que l’on me pose la question, je vous dis tout de suite que le gadget qui m’a permis de les faire est de la marque Brigitte Kek, je l’ai acheté chez Miss Bricole.

gigoteuse gigoteuse

Pull en croix, tricoté tout d’une pièce

layette

C’est dans ce but que j’avais filé mon fil “Lagon blanc” : le pull est fait et si vous avez envie de le réaliser, la fiche gratuite est dans la page consacrée aux patrons à télécharger. L’originalité du modèle est qu’il est fait en une seule pièce, pliée en deux, et qu’il se tricote d’une manche à l’autre. Les “rayures” de couleur tracées par les nuances du fil sont donc verticales. Pour les non-fileuses, pourquoi ne pas essayer une laine à “jacquard automatique” comme l’Opal Picture de Bergère de France ou la belle Knitcol d’Adriafil ?

layette layette

Cadeau de naissance

layette

Une layette pas très vite faite, hélas, puisque le petit Oihan a déjà presque deux mois… Comme cadeau de naissance, ce n’est pas très sérieux ! Heureusement, c’est du trois mois, donc à moins que ce ne soit un géant, cela devrait lui aller.

Le pantalon est en coton, retenu par un lien à la taille car je trouve cela plus pratique que l’élastique pour les bébés (surtout quand on n’a pas ledit bébé sous la main pour mesurer son tour de taille !!!). Le modèle vient de… vous vous en doutez… Intemporels pour bébés.

La brassière à encolure américaine, très pratique et confortable bien qu’un peu plus minutieuse à réaliser qu’une forme plus habituelle, est un modèle Phildar, mais je l’ai réalisée en mérinos superwash (censé passer en machine…) de coloris écru naturel, filé main (je suis toute fière d’avoir fait le fil à la bonne grosseur, car j’avais choisi mes modèles au préalable ; ce n’est d’ailleurs pas le même fil pour la brassière et pour les chaussons), ainsi que les petits chaussons au point de riz, un modèle adorable et vite fait tiré de Chaussettes faciles au tricot.

Le pull assorti du doudou – il me restait de la laine – est né sous mes doigts… et sur le doudou, qui portait à l’origine un petit T-shirt très moche. Je n’ai eu qu’à en copier les mensurations un peu au pif – les côtes, ça “pardonne”.

Et voilà, emballage et direction La Poste !

Bavoirs viking !

bavoir

Et oui, c’est dans Broderies viking que j’ai piqué les dessins qui ornent ces deux bavoirs, confectionnés d’après un patron tiré de Intemporels pour bébés… Ils sont réalisés en popeline doublée de tissu éponge – que des chutes appartenant à divers ouvrages… que je n’ai pas encore eu le temps de vous montrer ! Promis, ça va viendre ! Mais je n’ai pas eu le courage de broder les motifs, surtout en pensant à l’état dans lequel les bavoirs se retrouvent après quelques cuillerées de compote… Ils sont donc peints avec de la Pébéo Setacolor ; c’était l’occasion de constater que les couleurs sont vraiment très couvrantes (le tissu est quand même violet foncé !) et que les couleurs moirées sont superbes.

bavoir

Tenue rayures et fleurettes pour fille

couture enfant

Je n’allais pas habiller mon Petit Prince en oubliant sa copine Chiara… En même temps que les vêtements présentés hier, j’ai donc fait la tenue “fillette”, toujours à partir d’Intemporels pour bébés : une petite robe à volant ornée de boutons recouverts du même liberty qui a servi au volant et à la parementure, et un petit manteau moelleux en polaire bleue entièrement doublé de ce liberty.

couture enfant