Je cartonne toujours !

Carnet à reliure button hole

La semaine dernière, j’ai participé à Créativ’Alchimie, un événement en ligne permettant d’assister gratuitement à un grand nombre d’ateliers et de démonstrations sur le thème des carnets créatifs.

C’est là que j’ai découvert (entre autres artistes intéressantes et passionnées) Cécile, de L’Atelier 2C, venue montrer comment réaliser un carnet avec la technique de la reliure japonaise. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu vous parler, avant-hier, du carnet à reliure japonaise que j’ai fait il y a quelque temps. Cécile montrait une façon différente de procéder, et une couture différente, j’ai donc regardé son atelier avec plaisir. Atelier au cours duquel elle a présenté un stage virtuel pour un autre type de reliure, qu’elle appelle “button hole” et qui permet d’ouvrir le cahier complètement à plat. L’idéal pour un journal créatif.

J’ai eu très envie de suivre ce nouvel atelier, j’ai même commandé un kit avec toutes les fournitures nécessaires. Elles ne sont pas nombreuses, mais l’avantage du kit, entre autres… est que les cartons et les papiers sont déjà découpés à la bonne taille, hi hi ! Pratique pour découvrir la technique rapidement avant d’échafauder un projet plus personnel, pour faire un vrai grand journal créatif, avec des pages en papier mixed media (pour la couverture je m’en tiendrai sûrement au papier japonais qu’affectionne Céline, il y en a de si beaux ! la plus grande difficulté est de choisir !!).

Toutes les étapes sont bien expliquées et j’ai eu grand plaisir à apprendre cette nouvelle technique de couture. Au départ, on se sent un peu maladroit, mais on attrape vite le coup de main et elle permet de vraiment bien serrer les différents cahiers composant le carnet. J’ai beaucoup aimé ! J’ai hâte de suivre mon prochain stage… de haikus. Eh oui, le ciel est gris, la conjoncture est morose mais, moi, je voyage et je n’arrête jamais de créer ! 😊 et… je vous conseille d’en faire autant 😉

Carnet à reliure button hole
Carnet à reliure button hole
Carnet à reliure button hole
Carnet à reliure button hole

Un carnet relié à la japonaise

carnet reliure japonaise

J’ai participé le week-end dernier à un rassemblement virtuel très intéressant nommé Créativ’Alchimie, qui tournait autour du papier et des journaux créatifs. Non ! Il n’y a pas que la laine dans la (ma) vie ! J’aime aussi crayonner, calligraphier, cartonner… et j’ai eu l’occasion de regarder une vidéo sur la reliure japonaise qui m’a rappelée un stage que j’ai suivi il y a environ un an et demi, non loin de chez moi. Je suis venue feuilleter le blog pour retrouver les photos et… rien ! J’avais oublié de vous en parler, allez savoir pourquoi !

Comme je vais bientôt vous reparler de reliure, j’ai voulu faire les choses dans l’ordre et réparer cet oubli.

C’est donc un stage que j’ai suivi non loin de chez moi, pour une fois, car il était organisé par une association vanvéenne baptisée “Les Ateliers d’Expression”. Il était organisé par la relieuse d’art Hélène Potin qui nous a montré comment constituer les couvertures d’un carnet et les articuler avec quelques points de couture.

Une fois rentrée à la maison, j’ai refait la couture avec un fil réalisé pour l’occasion – avec un petit fuseau, il n’y a rien de plus rapide que de filer quelques mètres d’une soie assortie au papier que j’avais choisi pour recouvrir mon carnet. Et voilà, un petit carnet pour noter tous les détails de mes cordons et lacets réalisés avec la technique du kumihimo. Là aussi, je vois qu’il y a bien des choses que je n’ai pas encore pris le temps de photographier… patience, ça vient 😉

carnet reliure japonaise
carnet reliure japonaise

Album de DVD

reliure

Tandis que je transférais nos films de famille de nos petites cassettes sur des DVD, j’ai eu l’idée de faire un album pour tous les réunir. Voici le résultat… Les pages sont en vergé épais, sur lequel sont collées des pochettes en plastique destinées à ranger les disques. Les étiquettes de chaque disque sont imprimées sur du papier calque et collées (là, je ne suis pas contente, tout a gondolé ! je n’ai sans doute pas utilisé la bonne colle…). La couverture est en carton ondulé de recyclage (une vieille enveloppe renforcée de La Poste, si mes souvenirs sont bons). Le dos articulé est recouvert de balacron noir imitation lézard ; les couvertures sont couvertes de papier ivoire épais sur lequel j’avais imprimé un fragment d’une carte ancienne d’Île-de-France trouvée sur le Net. L’ensemble est maintenu par deux vis de serrage dorées, après perçage à la miniperceuse Maxicraft.

reliure

Deux albums de contes reliés

reliure

L’année dernière, ma pupuce a découvert les albums d’histoires Toupie, que l’on trouve chez les marchands de journaux, avec un numéro de 31 histoires à lire chaque soir pendant un mois pour passer l’été. Comme ces albums sont assez mal protégés par une couverture souple, le sien s’est mis à souffrir assez rapidement… J’ai eu l’idée de remplacer la couverture souple par une couverture cartonnée de ma confection, tout en renforçant la reliure collée de l’album par une bonne couture de renfort (suivant en cela les conseils techniques de l’ouvrage Comment relier les livres).

Du coup, à la rentrée, cette année, ma petite maligne est venue déposer son nouveau numéro de Toupie sur ma table des encours, assez chargée à l’époque, “pour que tu puisses le recouvrir, ma petite maman…”. Il a dû attendre puisque je ne m’en suis occupée qu’en décembre, en même temps qu’un autre numéro, contenant vingt-quatre contes, et destiné à servir de calendrier de l’Avent (je préfère l’effet des histoires à celui des chocolats sur le foie, mais monsieur le maire de ma bonne ville n’étant pas du même avis, la donzelle a tout de même eu ses chocolats).

Ce dernier (le livre, pas monsieur le maire, suivez un peu, s’il vous plaît !) a eu droit à une couverture ornée d’un beau papier cadeau de Noël, eu égard au thème ; pour celui de l’été, manquant d’inspiration, j’ai utilisé deux feuilles de Décopatch que j’avais sous le coude. Figurez-vous que le papier Décopatch se prête aussi très bien à orner les ouvrages cartonnés, et s’accommode parfaitement de la colle vinylique si l’on n’a pas envie d’employer le vernis-colle habituel. Les renforts rouges sont en balacron imitation lézard. Bien utile, ce papier, extrêmement docile au collage (bien qu’un poil fragilisé une fois bien imbibé de colle…) comme au pliage, et qui fait beaucoup d’effet ! Naturellement, des chutes de gros ruban de satin rouge étaient indispensables pour donner la touche luxueuse à laquelle ma petite princesse est extrêmement sensible…

Je n’avais pas fait de cartonnage depuis longtemps, et cela me manquait. Du coup, j’ai une petite idée qui me trotte dans la tête, mais chut ! c’est pour plus tard.