C’est moins austère que ce dont j’ai l’habitude et j’avoue que je me sens un peu fofolle et ridicule quand je la porte ! Mais, que voulez-vous… c’est le printemps.
J’avais aimé le côté fluide et transparent du tissu (je vous rassure, je porte cette blouse sur un petit débardeur !), les couleurs vives et les paillettes dorées discrètes. Pas trop mon genre, mais bon, je ne peux pas m’habiller constamment en gris et en noir. Mon petit mari, lui, m’aime en couleurs vives.
Le patron, c’est encore un Burda superfacile. Ce qu’il y a de chouette avec les coupes allemandes, même si elles manquent parfois de sophistication, c’est qu’on n’y est pas engoncée : leurs patrons sont coupés pour de véritables Européennes, et non pour des Japonaises fluides et dénuées de poitrine, comme certains des vêtements que l’on trouve dans le commerce. Je loge mon 42 à l’aise dans les patrons Burda, alors qu’il m’arrive d’acheter du 50 dans les vêtements de prêt-à-porter pour me sentir à l’aise… ce qui nécessite fatalement quelques retouches ici et là…
Aucun souci, donc, dans la réalisation, vu la simplicité du patron. Je ne me suis surtout pas embêtée à couper un biais pour faire la coulisse qui fronce le haut de la blouse, comme Burda le réclame systématiquement. Je trouve que cela gaspille beaucoup de tissu et que c’est casse-pieds à faire. Avec un joli ruban de satin, l’effet est parfait et instantané !