Encore un octaédrier

Mystical Lanterns Blanket handspun yarn filé main octaédrier rue de la laine

J’ai été bien silencieuse ces derniers mois mais ne vous inquiétez pas, ce blog n’est pas mort. C’est juste que j’ai été trop occupée à créer et à faire des découvertes, parfois trop compliquées à photographier pour que je vous les montre. Mais je viens de m’apercevoir, au moment de le ranger pour le printemps (eh oui, les nuits sont moins froides…), que je ne vous ai jamais montré ce couvre-pieds qui m’est très cher.

L’amour de la couleur

C’est ce qui m’a guidée quand j’ai commencé à réfléchir à mon dernier octaédrier. Il faut dire que je porte très souvent l’écharpe tissée en février 2021. Elle est si bariolée que je peux l’assortir avec à peu près tous mes vêtements ! Terriblement pratique ! C’est une explosion de couleurs dont on me fait souvent compliment. C’est pour cela qu’en organisant l’octaédrier suivant, j’ai eu envie de me pencher sur les couleurs plus sérieusement, de manière plus organisée, et de satisfaire mon goût immodéré des chinés préparés à la cardeuse… et des palettes.

Le cardage

J’ai pris une balance, un stylo, du papier, j’ai plongé dans mes sacs de mérinos coloré et j’ai fait des tas de petits tests. J’ai mélangé des coloris deux par deux en notant bien les “recettes” et je m’en félicite, car je vais en refaire certains qui sont vraiment très beaux. J’ai obtenu 24 mini-nappes cardées de 50 grammes chacune.

Après ça, en suivant ma technique désormais habituelle de l’octaédrier, j’ai enveloppé chaque mini-nappe dans du papier (je n’ai pas refait la forme en octaèdre de mon tout premier octaédrier car mes paquets de fibres étaient trop volumineux) et je les ai “rangés” à l’endroit habituel, sur le mur de mon atelier, en transformant mon cadre à tapisserie en étagère provisoire.

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Le filage

Au cours du mois de décembre, selon la tradition, j’ai filé chaque jour le contenu d’un des 24 paquets en suivant l’ordre des numéros. Pour que cela ne me prenne pas trop de temps, j’ai filé relativement gros. J’ai terminé le 24 après le réveillon (petit moment de calme une fois tout le monde au lit…), et à partir du 25, j’ai retordu chaque coloris sur lui-même, les uns après les autres, jusqu’à ce que ma bobine soit pleine. Là j’ai passé le fil en écheveau et recommencé à remplir la bobine. Au final, j’ai obtenu 5 écheveaux (4 écheveaux de 5 coloris et 1 écheveau de 4 coloris).

Après le blocage des écheveaux, j’ai fait une pelote par coloris en les détachant au fur et à mesure les uns des autres et hop, j’étais prête à partir en vacances !

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L’ouvrage crocheté

Une semaine de vacances hivernales au coin du feu, c’était parfait pour commencer le Mystical Lanterns Blanket. Toutes mes pelotes étaient réunies dans un joli panier (vous le reconnaissez ? je vous l’ai présenté en novembre 2018). En piochant les pelotes au hasard pour associer les couleurs, j’ai fait des dizaines de “lanternes”, inlassablement, jusqu’à ce qu’il ne me reste plus de quoi tricoter un rang complet. Quand c’est arrivé, il était temps de dire adieu à l’Atlantique et rentrer à la maison…

L’assemblage

Pour assembler mes “lanternes”, j’ai choisi de réaliser un écheveau supplémentaire dans une couleur neutre : un mélange de gris et de beige (neu-tri-ssime !). J’ai donc repris le rouet et hop hop ! Le 25e écheveau !

Là, étape cruciale : il fallait choisir dans quel ordre j’allais assembler toutes mes “lanternes”. J’ai fait appel à un spécialiste : mon fiston, dont la patience n’a d’égal que le sens des couleurs (oui, je suis très fière de lui avoir transmis ça). Il a pris le temps de disposer les “lanternes” (je ne me souviens plus combien j’en ai fait) en faisant en sorte que l’on n’ait jamais deux fois le même coloris côte à côte. Merci mon chou !

Une fois cette délicate mission accomplie, j’ai repris du service pour assembler les “lanternes” en bandes, puis pour joindre les bandes ensemble. Je n’ai pas tout à fait suivi le patron en cela que je n’ai pas réalisé les “demi-lanternes” pour obtenir une bordure droite. Je trouvais ça beaucoup plus original et sympathique de montrer les “pointes” des “lanternes”…

Le petit plus

Je ne savais pas quoi faire des quelques rogatons de fil qui me restaient ! Après tout ce chiné, j’ai eu des envies de tweedé… Alors j’ai découpé ces restes de fils en petits bouts que j’ai cardés avec des fibres blanches, et j’ai filé le tout. Résultat, un bel écheveau tout moelleux qui a marqué le début de ma collection Confet’tweed. Il a trouvé preneur à la dernière édition de la Fête de la Laine de Malakoff. Un sujet dont je vais vous parler très bientôt !

Wuthering Heights

pull wuthering heights tricoteurs volant lore

Je ne montre plus très souvent mes ouvrages tricotés sur ce blog (il y a Ravelry pour ça), mais celui-ci, je l’ai vraiment adoré.

Wuthering HeightsLes Hauts de Hurlevent en français – j’ai adoré le livre, j’ai adoré le livre, j’ai adoré la chanson… et j’ai adoré tricoter ce pull signé Les Tricoteurs volants. Le motif de torsades est super sympa et pas trop difficile, juste ce qu’il faut pour ne pas s’ennuyer. La construction du pull est originale, avec un minimum de couture (pas du tout d’assemblage, même, si je me souviens bien !). Il y a aussi un petit motif sur et sous les bras. Il est bien adapté à la morphologie de mon cher et tendre, même, si sur la photo, il a l’air un peu boudiné : sous prétexte qu’il avait neigé et qu’une bise aigre soufflait, il a mis un autre pull dessous ! Quelle petite nature ! 😀

J’ai aussi beaucoup aimé le fil – non, ce n’est pas du filé main – de chez Fibre and Co, facile à tricoter, et offrant une palette de coloris très doux (pour que les torsades se voient bien, je suggère de ne pas prendre un ton trop foncé). Voilà, c’était mon coup de cœur tricot de l’année dernière, que je viens de finir, juste à temps pour la neige…

pull wuthering heights tricoteurs volant lore
pull wuthering heights tricoteurs volant lore

Kilt, laine et métal

kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal

Je ne crois pas qu’il ait une goutte de sang écossais dans les veines, mais mon fiston porte le kilt.

Au début, c’était essentiellement pour suivre son papa en concert, où les métalleux enfilent volontiers la jupe et, s’ils ne le font pas, se montrent extrêmement tolérants en matière de look. J’ajoute qu’ils sont aussi très protecteurs envers les bouts de chou, si bien que je n’ai aucune inquiétude (ou presque, une maman n’est jamais 100% zen) à laisser filer ma petite ablette jusqu’à la barrière de sécurité dans un concert d’Airbourne ou de Queensrÿche, sachant qu’il sera pris en charge par de charmantes dames elles-mêmes secondées par des gros costauds, et qu’il a même toutes les chances du monde de rafler des médiators et des baguettes de batterie… voire de monter sur scène…

Bref, le kilt est de mise pour les concerts, mais pas seulement. Par exemple, quand nous allons au pub spinning déguster un super fish & ships, le kilt est de rigueur. Et puis finalement, il s’est décidé à le porter au collège où le physio (hem, le portier) a fortement haussé les sourcils mais n’a pas trouvé dans son cher règlement l’alinéa interdisant à un garçon d’aller étudier en jupe.

Sauf qu’il y a des saisons où porter la jupe, même si on n’a pas de sang de highlander et qu’on met un caleçon, ça fait froid aux papattes.

J’avais depuis longtemps promis une paire de guêtres bien chaudes et assorties à son tartan violet, bleu foncé, noir et blanc signé Heritage of Scotland (ma chère). Avec le confinement, impossible d’arguer que je n’avais pas le temps, il fallait s’atteler au projet.

J’ai commencé par faire un écheveau dans ces tons-là avec un mélange cardé de mérinos et soie colorés que j’avais en stock, mais je devais moi-même avouer qu’on n’y était pas tout à fait et Fiston a beau être très poli, il a la sale habitude d’être honnête. Bref, je devais revoir ma copie et me montrer un peu plus exigeante.

Du coup, je suis passée en mode teinture et, au bout de quelques étapes de surteinture (en matière de couleur, il faut toujours s’approcher à très petits pas de son objectif…), j’ai mis la main exactement sur le violet et le bleu qu’il me fallait. Il ne restait plus qu’à ajouter du noir et de la soie maulbère blanche (re-ma chère), à sortir la planche à rolags, et pouf !

Au moment de faire les rolags, toutefois, un instant de réflexion. Je voulais retrouver le motif du tartan, mais je ne voulais pas de rayures franches non plus. Du coup, j’ai fait la moitié des rolags (pour le premier brin) en alternant franchement les coloris, et l’autre (pour le second) en les mélangeant de manière plus fondue. Je comptais sur un fil qui allait changer de couleur selon les rayures du tartan, mais pas de manière trop tranchée.

kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal
kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal
kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal

L’écheveau était doux et moelleux, mais difficile de dire en le voyant si j’allais obtenir le tricot que j’avais en vue… et en matière de filage, rien n’est sûr avant la toute fin de l’ouvrage. Je me suis donc précipitée sur mes aiguilles pour réaliser les guêtres. Patron facile à imaginer : ce ne sont que deux tubes de tricot circulaire en côtes 2/2.

Je suis satisfaite du résultat, et Fiston est ravi, il paraît qu’elles sont très, très confortables.

kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal
kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal

Mais je n’avais pas terminé ma tâche : pour ses rangers en cuir de concert (indispensable si vous ne voulez pas vous faire écrabouiller les arpions pendant un “wall of death”), qu’il a dénichés l’été dernier sur une brocante… sans lacets, il fallait quelques mètres d’un beau cordon. Justement, je viens de me mettre au kumihimo ! Il me restait un peu de fibres violettes, j’ai donc filé vite fait quelques mètres de violet et autant de noir, et j’ai réalisé cette “tresse creuse” à huit brins. Les bouts en plastique ? Quelques centimètres de gaine d’électricien thermorétractable et un coup de chaud, hop !

Il me reste un peu de fil : pour des guêtres assez longues, qu’on peut retrousser, 135 g de fil ont suffi et j’en avais fait 200 par précaution. Je réfléchis à faire de gros pompons en laine pour customiser son casque de concert (indispensable pour protéger ses jeunes tympans), mais je ne sais pas trop si je pourrai aller jusque-là… 😀

kilt concert heavy metal guêtres filé main artisanal

Baby Surprise Jacket

BSJ baby surprise jacket filage fractal rouet

Cela faisait longtemps que j’avais envie de tricoter le Baby Surprise Jacket d’Elizabeth Zimmermann ! J’étais sûre que c’était un modèle parfaitement adapté à la singularité des fils filés à la main… Je n’attendais plus que l’occasion, qui m’a été fournie par une petite June récemment débarquée sur Terre.

J’ai aussitôt teint 100 g de mérinos superwash (oui ! je le sais que ce n’est pas la fibre idéale ! mais les jeunes mamans non fileuses ont le droit de préférer les vêtements qui se lavent plus facilement… Enrico, ne me fais pas les gros yeux, je t’en prie) avec des couleurs un peu acidulées, et j’ai filé cette mèche en “fractal”, un peu plus fin que les écheveaux que je réalise d’habitude selon cette méthode.

BSJ baby surprise jacket filage fractal rouet
BSJ baby surprise jacket filage fractal rouet
BSJ baby surprise jacket filage fractal rouet

J’ai pris un énorme plaisir à tricoter cette petite brassière toute d’une pièce. Le modèle est facile et amusant, le style d’Elizabeth Zimmermann et savoureux et, comme je m’en doutais, celui que l’on appelle familièrement le BSJ met très bien en valeur les changements de teinte des fils réalisés à partir de mèches teintes. Oui, je me suis régalée ! J’espère qu’il plaira tout autant à la petite June et à ses parents.

BSJ baby surprise jacket filage fractal rouet

“5 days, 5 shawls”, on remet ça…

châle tricot filé main échantillon

J’avais oublié de vous en parler, de ceux-là ! Vous vous souvenez peut-être du challenge “5 days, 5 shawls” auquel j’ai participé en janvier dernier ; vous y avez peut-être d’ailleurs participé vous-même.

Eh bien, la designeuse Ahora Knits en a proposé une nouvelle tournée. Je m’étais bien amusée à tricoter tous ces petits échantillons qui m’ont permis de mieux comprendre les diverses formes de châles et je suis tombée amoureuse du châle asymétrique ainsi que de sa variante en pointe de flèche… Ce genre de petit challenge est très ludique car il demande peu de temps chaque jour. Et encore, moi, je m’amuse en plus à filer le fil ! Une nouvelle fois, j’ai cardé du mérinos coloré pour établir un petit dégradé, et j’ai obtenu cinq mini-pelotes à croquer.

châle tricot filé main échantillon
châle tricot filé main échantillon

Ensuite je n’ai plus eu qu’à tricoter chaque jour la forme proposée… pas de chance, il n’y avait qu’un nouveau modèle, j’avais déjà fait les quatre autres lors de la précédente édition du challenge. Pas grave, j’en ai profité pour tester mes propres variantes.

Pour le premier, le châle triangulaire, j’ai décidé d’insérer une torsade entre les mailles d’augmentation.

châle tricot filé main échantillon

Pour le deuxième, le châle triangulaire en “aile”, je me suis contentée de modifier la façon de faire les augmentations, mais cela n’est pas très visible.

châle tricot filé main échantillon

Pour le troisième, le châle asymétrique, une de mes formes préférées, j’avais déjà tenté comme variante la forme en flèche l’année dernière, donc je me suis juste exercée à faire les augmentations/diminutions dans l’autre sens. Sur un modèle aussi simple par ailleurs, cela n’a pas d’intérêt évident.

châle tricot filé main échantillon

Pour le quatrième, le châle trois quarts, qui ne comptera décidément jamais parmi mes favoris, j’ai aussi changé le look des augmentations…

châle tricot filé main échantillon

Pour le cinquième, surprise ! Une nouvelle forme à tester ! Et je l’ai beaucoup aimée : le châle semi-circulaire. Celui-ci me plaît beaucoup. Mon goût me portera toujours davantage vers les formes asymétriques, mais celui-ci me va aussi. Il faut dire que j’aime les châles allongés car je les porte généralement plus ou moins comme des écharpes.

châle tricot filé main échantillon

Tout ça m’a donné envie de m’inventer un modèle ! Mais je me connais, je n’aurai jamais le temps…

Bokaclava, la démoniaque cagoule…

bokaclava tricot ravelry cagoule

Je ne sais pas comment j’ai pu faire, avec mes gènes, un enfant aussi frileux, spécialement des oreilles. Mais, d’une certaine manière, c’est un avantage, je vais pouvoir le couvrir de laine toute sa vie ! 🙂

Bien que frileux, il n’est quasiment jamais malade, c’est peut-être parce qu’il se couvre bien et se gave de miel comme un ourson toxicomane. Pourtant, quand une virulente épidémie de grippe a touché la moitié de sa classe, plus la maîtresse, il a ramené le virus à la maison et nous l’avons tous hébergé chacun à notre tour… J’espérais passer au travers mais, non, je l’ai finalement attrapé.

La meilleure façon de lutter contre cet hôte indésirable est de se couvrir de laine (veste, grosses chaussettes, châle… vive le tricot !), de se préparer une généreuse théière de thé et d’attendre que ça se passe en réorganisant sa to-do list pour repousser aux calendes grecques tout ce qui demande un peu trop d’énergie. Parfois, même tenir un fuseau à bout de bras peut sembler épuisant ! Mais, rester allongée à regarder le plafond, c’est au-dessus de mes possibilités. Il me fallait donc un tout petit projet, pas trop lourd, pour m’occuper trois jours en attendant que mon organisme terrasse l’Influenza.

Je me suis souvenue de ce modèle farfelu aperçu sur Ravelry, le Bokaclava, inspiré du démon-gargouille Bok, personnage de la série culte Doctor Who. Il était si rouge qu’il ne pouvait que plaire à mon petit prince, puisque c’est sa couleur préférée. Je lui ai proposé l’idée, il a accepté, à condition de faire l’impasse sur la grosse langue – ça c’était too much pour lui. Je me suis donc attelée au projet, petit, rapide et amusant à faire, et j’ai réalisé mon propre Bokaclava, sans la langue et avec un col roulé un peu plus long, histoire de bien protéger mon frileux pour sa prochaine bataille de boules de neige…

bokaclava tricot ravelry cagoule
bokaclava tricot ravelry cagoule

“5 days, 5 shawls” : cinquième et dernier jour

5 days 5 shawls handspun

Pour la dernière étape du défi des 5 châles en 5 jours, nous avons étudié un châle carré.

Je serais tentée de dire : beurk, car au départ je n’aime déjà pas trop les châles carrés (trop compliqués à porter pour mon goût, ou alors il en faudrait un très, très fin à porter comme un foulard… et j’avoue que je ne mets jamais de foulards), et en plus il s’agissait de le tricoter avec 5 aiguilles doubles pointes, en mettant 2 mailles sur chaque aiguille “porteuse”.

Eh bien j’ai dû m’y reprendre à Dieu sait combien de fois ! Je ne suis déjà pas équipée d’assez de mains pour tricoter en rond avec autant d’aiguilles, si en plus elles pivotent dans tous les sens parce qu’il y a trop peu de mailles dessus pour qu’elles tiennent un minimum… Soupir… Mais, voyez, je suis encore vivante, et le carré est là, bien que pas très rigoureux. À celles et ceux qui souhaiteraient s’y essayer malgré mes remarques négatives, je tiens tout de même à préciser que plus on a de mailles – au fil des augmentations – plus l’ensemble est facile à manipuler, cela vaut donc le coup d’insister.

5 days 5 shawls handspun

“5 days, 5 shawls” : quatrième jour

5 days 5 shawls handspun

Lors de la quatrième étape du défi des 5 châles en 5 jours, nous avons étudié un châle trois-quarts, constitué de trois triangles. Cette fois, je vous le dis officiellement, ce n’est pas ma forme préférée ! Elle n’est pas compliquée à réaliser mais je la trouve vieillotte, trop enveloppante… Bien sûr, chacun a ses goûts, et je ne suis pas une personne frileuse, ce qui explique peut-être mon désintérêt.

En revanche je suis de plus en plus ravie de mon fil light fingering, il est agréable à tricoter et se bloque super bien. Mais surtout, j’adore ce coloris chiné-là (75 % de rouille et 25 % de vert acide).

5 days 5 shawls handspun

“5 days, 5 shawls” : troisième jour

5 days 5 shawls handspun

Lors de la troisième étape du défi des 5 châles en 5 jours, nous avons étudié un châle en triangle asymétrique. Ça tombe plutôt bien, je ne suis pas une fan de la symétrie ! De plus, les effets de rayures fonctionnent très bien avec cette forme-là. Comme le châle en croissant que je vous ai montré hier, il se porte très bien en écharpe, et c’est une forme qui convient parfaitement aux châles masculins (croyez-en mon homme).

Ensuite, j’ai fait une des variantes proposées, le châle en forme de flèche avec une ligne très visible de diminutions au milieu. Ce fut l’occasion d’apprendre à réaliser les doubles diminutions centrales sur l’envers (je suppose que j’aurais pu les faire sur l’endroit mais j’ai sagement suivi les explications). Ces petits exercices sont idéaux pour apprendre à maîtriser une nouvelle forme d’augmentation ou diminution car on les fait souvent (les rangs sont courts) et à des endroits simples.

Sur ces deux patrons, les bordures et lisières sont vraiment très souples, cela permet de donner très facilement une forme gracieuse au châle lors du blocage 🙂

5 days 5 shawls handspun
5 days 5 shawls handspun

“5 days, 5 shawls” : deuxième jour

5 days 5 shawls handspun

Lors de la deuxième étape du défi des 5 châles en 5 jours, nous avons étudié le châle en forme de croissant. Pour le moment, c’est clairement mon type de châle préféré – j’en ai beaucoup tricoté ! – car il permet de bien s’envelopper pour les plus épais (par exemple le Celtic Myths) et se porte très bien en écharpe pour les plus fins (comme l’Abrazo, l’Out of Darkness ou l’Amour à la plage).

5 days 5 shawls handspun