Et voilà, je l’ai ramené de l’atelier, mon chef-d’œuvre : ce pichet au pied ajouré. “Mais, si tu mets de l’eau dedans, elle va couler”, m’objecte Petite Puce, très logique. Eh bien non : le fond du pichet se situe bien évidemment au-dessus des trous ! J’ai d’abord tourné un pichet tout simple puis, avec l’aide d’Anne, une fois qu’il a été à moitié sec, je l’ai retourné et j’ai à nouveau tiré de la terre sur le fond. Je peux vous dire que ça n’était guère facile, et sans Anne, je n’y serais jamais arrivée ! Après ça, percer les trous a été un jeu d’enfant…
Comme c’était une pièce volumineuse, je ne l’ai pas émaillé par trempage et c’est tant mieux, car je ne suis décidément pas douée à cet exercice. Non, c’est Laure qui a officié avec son pistolet magique. Et, admirez le résultat ! Bon, finalement, ai-je le droit de parler de chef-d’œuvre alors que l’idée n’est même pas de moi – je me suis inspirée d’un vase qui avait été modelé au colombin par une des personnes qui viennent travailler à l’atelier – et que j’ai été aidée par deux professionnelles chevronnées ? M’en fiche, c’est ce que j’ai fait de plus beau jusqu’à présent, et c’est ma signature qui est dessous…
Parlant de deux professionnelles chevronnées, je tiens à vous signaler qu’Anne et Laure, dont je vous ai déjà parlé dans ces pages, ont enfin ouvert leur propre atelier ! Il ne pouvait être qu’à leur image, beau et bien fait. Vous pouvez aller y faire virtuellement un tour ici, avant d’y aller pour de bon ! Pour ma part, j’aurai le plaisir d’y faire la semaine prochaine un premier stage d’été, sur la science des engobes…