En prévision de mon séjour à la maternité et des semaines à suivre, j’avais cherché ici et là la chemise de nuit idéale : bien ample pour laisser de la place au ventre qui ne redevient pas plat immédiatement, susceptible de s’ouvrir facilement sur le devant pour allaiter confortablement, pas trop chaude car les maternités sont toujours surchauffées et pas trop moche, s’il vous plaît… Eh bien, non, je n’avais pas trouvé. Ça restait à faire, ou bien ce n’était pas très accessible… Une fois de plus, j’ai décidé d’y mettre les mains moi-même.
Je suis partie une fois de plus d’un patron Burda qui permet de faire une robe de grossesse sans manches, toute simple, en deux longueurs différentes, ou une tunique. Au cours des derniers mois, j’ai beaucoup décliné ce patron, pour tout vous dire ! Cette fois, j’ai laissé tomber la fente arrière pour la fermeture Éclair et au contraire, j’ai fait l’ouverture de la robe devant, fermée par une rangée de boutons-pression à finition nacrée.
Je voulais du souple, du confortable, du léger à porter, et j’ai filé chez Dreyfus, au marché Saint-Pierre [http://www.marchesaintpierre.com/], où il y a un choix de jersey fin de presque toutes les couleurs (pour le jersey “lourd”, genre tissu à survêtement, je cherche encore). Le modèle était tout simple (ici, j’ai pris le patron de la robe courte) mais j’ai beaucoup regretté de ne pas avoir de surjeteuse ! Cela m’a conduite à faire les ourlets de l’encolure et des manches à la main pour qu’ils ne gondolent pas trop. En fait, ce n’est pas si long, la couture main. Quand on songe à l’époque où l’on réalisait de splendides tenues d’apparat sans l’aide de la moindre machine !
Bon, ce modèle est tout simple, je ne cesse de le dire, il faut quand même apporter une petite touche de déco sinon ça en devient sinistre… surtout dans la couleur taupe que j’avais choisie… Mais cela faisait un moment que j’avais envie de tester sur coton mes chères peintures pour soie Setasilk de chez Pébéo. D’après le site, ça marche. J’ai fait quelques essais sur des chutes de mon tissu et je me suis aperçue qu’en plus, sur ce jersey qui avait encore son apprêt (oui je sais… je suis supposée le laver avant de le coudre… mais je suis trop impatiente…), cela ne filait pas et que la couleur était plutôt éclatante ! Bon, là, ça ne se voit pas trop car je me suis finalement cantonnée au gris argent, que j’ai posé au pinceau sur un pochoir d’embossage à froid. Une déco réalisée en quelques minutes. Je me suis longtemps tâtée pour ajouter d’autres motifs d’autres couleurs, peut-être quelques strass, mais l’inspiration ne venait pas et j’avais peur de surcharger quelque chose qui me plaisait déjà… Donc, un coup de fer pour fixer la peinture et hop ! dans la valise. Je l’ai enfilée juste après l’accouchement, quand on m’a enfin ôté ma perfusion et que j’ai pu me débarrasser de la blouse d’hôpital, qui elle n’était pas franchement confortable !
d’après ce que j’ai compris entre les lignes, un petit homme est né???? Ou va naître???
En tous les cas, Félicitations….et je veux bien connaître le nom du petit homme….
Plein de bonheur!