Débardeur en coton

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Il ne ressemble pas beaucoup au modèle Phildar que j’avais choisi, mais il est ravissant sur ma petite princesse, que demander de plus ?

Infidèle au modèle, oui ; à la photo, non… Si j’ai beaucoup modifié la façon de réaliser ce petit débardeur en côtes de coton, je dirais que cela ne se voit pas tant que cela. Mais le modèle était trop compliqué à mon goût, réalisé en trois morceaux, un dos et deux devants, lesquels devaient être fermés par une quinzaine de boutons, chacun dans sa bride… Je ne voyais guère l’intérêt. Et comme je viens de découvrir avec délice le tricot aux aiguilles circulaires, je ne me suis pas gênée pour faire ce débardeur en une seule pièce tubulaire, terminant en deux fois le dos et le devant à partir du moment où j’avais rabattu les mailles pour les emmanchures et assemblant les épaules par des mailles rabattues sur trois aiguilles. Bref, aucune couture dans l’affaire, le tout pour un confort maximum, ce qui me semble la moindre des choses pour un vêtement d’été à porter à même la peau.

Hélas, c’est en terminant la dernière bretelle que je me suis aperçue qu’il me manquait… quelques mètres à peine de fil !!! Horreur ! L’idée de devoir commander une autre pelote chez Phildar (les magasins étant fermés pour l’été), d’espérer – probablement en vain – obtenir le même bain, d’attendre qu’elle soit livrée alors que le débardeur était à peine terminé, était un défi à mon légendaire manque de patience ! Je suis quand même allée sur le site, prête à faire pour une fois un héroïque effort… peine perdue en l’occurrence : ce coton-là n’existait même plus ! Super ! Faut pas laisser les ouvrages traîner quand on fait confiance à Phildar ! Bref, après avoir respiré un bon coup, j’ai défait exactement 5 rangs des trois autres bretelles pour récupérer le fil… Ce qui fait que toutes les bretelles sont 1,5 cm plus courtes à peu près ; cela n’est pas choquant, le modèle est un poil moins décolleté. Il me restait juste assez de chutes de fil pour coudre les boutons.

C’est Mademoiselle Princesse qui a conçu elle-même les boutons en pâte Fimo pailletée. Elle a mis un certain temps à choisir les deux couleurs, un gris argent et un anthracite façon granit, et à décider du motif : une simple spirale. Nous avons enroulé ensemble les deux feuilles de Fimo de couleurs contrastées puis avons ramené le boudin au diamètre du bouton recherché. Après un petit séjour au congélateur (en août, c’est décidé, il fait trop chaud pour faire de la Fimo !), nous l’avons coupé en tranches et chaque tranche s’est vue percée de deux trous. Un quart d’heure au four et zou ! Une belle fournée de boutons originaux… J’étais dubitative en perçant les trous, mais quand j’ai cousu les boutons sur le débardeur, j’ai su tout de suite que ma fistonne ne s’était pas trompée : du haut de ses bientôt huit ans, elle a l’œil pour les couleurs.

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