… vu qu’il y a des trous, et que c’est fait exprès…
J’ai utilisé un kit Filz It trouvé chez LesLaines pour cette première tentative de feutrage au ballon qui m’a bien amusée et qui a ravi mon époux, mes enfants et mon amie Virginie ! Comment et pourquoi, c’est ce que vous allez savoir…
En fait, le kit est pratique pour démarrer mais on peut parfaitement utiliser cette technique avec du matériel que l’on a à la maison.
On commence par gonfler un ballon de baudruche, et là est la première difficulté. En effet, comme dans tout feutrage, l’objet va réduire en taille ; on est donc tenté de commencer grand. Or, dans ce cas précis, si on gonfle le ballon au maximum, il ne rentrera plus dans la “chaussette” fournie ! À vérifier donc.
Ensuite, il s’agit d’entourer le ballon de laine feutrable. J’ai pris de la Filz It blanche (je me dis généralement que je pourrai toujours teindre ensuite…) mais on peut utiliser n’importe quelle laine à condition que ce soit bien… de la laine. Si le fil contient trop d’acrylique, de fibre végétale genre coton ou bambou ou de soie, il ne feutrera pas. Cette étape n’était pas très amusante, la laine glissait sur le ballon ! La prochaine fois, je trouverai à y mettre quelque chose pour la faire un peu adhérer (non, pas de la confiture ! quoique…).
Une fois le ballon habillé pour l’hiver (et surtout pour le bain), on le glisse dans la “chaussette” fournie, ou dans un ou plusieurs vieux collant(s), ou encore on l’enveloppe de tulle, et on ferme le tout solidement avec des fils ou des élastiques. Le principe est de maintenir la laine en place pendant qu’elle s’agite. Et là, hop, dans la machine à laver ! C’est là que mon petit mari est ravi : quand je fais du feutrage en machine, le linge sale ne s’accumule pas comme il peut le faire dans d’autres périodes de bricolage, car je suis (pour une fois) très motivée pour faire des lessives ! Et, notamment, avec ses jeans, qui aident merveilleusement au feutrage !
Côté programme, si vous vous posez la question, j’utilise un programme “quotidien” à 40° qui dure environ trois quarts d’heure. Une fois le programme fini, on peut déballer le tout et faire éclater le ballon (ce qui ravit mes enfants) en le piquant par un des trous. Ensuite, on glisse (toujours par un des trous) un autre ballon à l’intérieur et on le gonfle, mais pas au point qu’il remplisse l’espace : il faut laisser à la laine la capacité de se rétracter. Là, on remballe et nouveau passage en machine.
On répète cette étape jusqu’à ce que le résultat soit satisfaisant. Quand c’est le cas, il n’y a plus qu’à couper pour obtenir deux coupelles (ce qui a ravi mon amie Virginie : elle a eu le coup de cœur et les a adoptées !)… à moins que vous ne préfériez garder cet “œuf”, qui ferait sans doute une lampe amusante.
Bon, j’ai mis trop de laine par rapport à la photo qui illustre le kit, mais je me demande si les coupes tiendraient vraiment debout en étant si ajourées. C’est là que j’ai une question pour vous : il me semble qu’on peut utiliser un produit pour durcir certaines créations en feutre (certains chapeaux, par exemple). De quoi s’agit-il ?
ah ces hommes….. tous les mêmes…. des « âmes de poêtes » …. sans commentaires…
la réponse a ta question, si réponse il ya m’interresse aussi