Mon premier top-down !

pull top-down

J’ai l’impression que je commence beaucoup de messages par “Depuis le temps que j’en avais envie”… C’est pourtant vrai, on m’en a beaucoup parlé, l’idée me séduisait, j’ai fini par me lancer, et voilà le résultat !

Le principe du top-down, comme son nom le laisse deviner, c’est de tricoter l’ouvrage en commençant par le haut. Oui mais, cela implique beaucoup d’autres choses plaisantes : la possibilité de tricoter tout le pull d’un coup avec de longues aiguilles circulaires, d’essayer pendant l’avancée du travail pour faire du “sur mesure”… et du coup, plus ou moins, d’arrêter de compter éternellement les mailles, les rangs, etc. Le tout quasi sans montage ni couture.

Pour vous dire à quel point c’est finalement simple, je ne suis même pas partie d’un modèle existant. J’ai lu deux ou trois patrons ici et là et je me suis lancée. Voici quelques notes explicatives si vous voulez en faire autant.

Tout d’abord, sachez que, comme il s’agissait de tester la technique, je suis partie sur une petite taille (4 ans) tricotée avec de grosses aiguilles (n5), histoire de progresser le plus rapidement possible. J’ai utilisé de la laine Katia Azteca qui somnolait dans un vieux panier de mon bureau (3 pelotes).

Pour faire cette petite veste/blouson le plus simplement possible, j’ai décidé de prévoir une fermeture Éclair, ce qui me permettait de ne me soucier ni de pattes de boutonnage, ni de boutonnières (mais du coup j’ai fait deux coutures pour poser cette fermeture, les seules de l’ouvrage). Les bordures sont au point de riz, ça change des côtes et ça se tient bien.

J’ai commencé par monter 54 mailles sur mes aiguilles circulaires (pour les essayages, il est pratique que le câble soit assez long).

J’ai tricoté 6 rangs de point de riz puis j’ai placé 4 anneaux marqueurs : après 11 mailles (c’est le premier devant), après 5 mailles (c’est la première manche), après 22 mailles (c’est le dos), après 5 mailles (c’est la seconde manche), il reste 11 mailles pour le second devant. Si si : 11 + 5 + 22 + 5 + 11 = 54.

À partir de là, j’ai tricoté en jersey, en faisant des augmentations avant et après chaque marqueur, à une maille du marqueur. L’ouvrage s’est rapidement élargi. Je le mettais souvent sur les épaules de mon petit prince ; quand j’ai pu le pousser jusque sous son aisselle, j’ai décidé que la hauteur du haut était bonne.

De là, j’ai laissé les mailles des manches sur des arrête-mailles et j’ai continué seulement sur les mailles des devants et du dos. Le p’tit bout a continué les essayages jusqu’à ce que je juge la hauteur totale satisfaisante (et correspondant à une taille de fermeture Éclair facile à trouver, soit, là, 40 cm). J’ai ajouté une dizaine de rangs de points de riz pour la bordure du bas avant de rabattre les mailles. Si l’on veut une forme plus blouson qui serre un peu au niveau de la taille, je pense que sur cette partie de l’ouvrage, on peut prévoir des diminutions.

Ensuite, j’ai récupéré les mailles des manches et je les ai transférées sur mes aiguilles circulaires. J’ai appris grâce aux nombreuses vidéos proposées sur Internet la technique du magic loop permettant de tricoter deux chaussettes en même temps, donc deux pièces de tricot qui auront la même longueur dans avoir à compter les rangs (cela se trouve sur Internet et c’est drôlement pratique… je m’embête toujours, je ne sais pourquoi, en tricotant la première manche d’un pull, et l’idée de devoir ensuite en faire une autre toute pareille me rase profondément !). C’est ainsi, donc, que j’ai tricoté mes deux manches, toutes fermées, en rond (pas de couture là non plus). Je les ai laissées amples, mais si on les veut plus serrées, là encore, on peut faire des diminutions.

Une fois que la longueur m’a semblé bonne (mais je n’ai pas dû essayer correctement car elles sont finalement un poil courtes : l’hiver prochain je les reprends pour les rallonger, j’ai mis de côté une demi-pelote dans cette optique), j’ai fait 6 rangs de point de riz et rabattu les mailles… et là, ben, c’était fini, il n’y avait plus qu’à coudre la fermeture Éclair…

Bien sûr, là j’ai fait une veste mais vous avez deviné qu’en tricotant en rond, on peut aussi bien obtenir un pull !

Une réflexion sur « Mon premier top-down ! »

  1. J’ai découvert cette technique il y a 2 ou 3 ans et j’aime beaucoup tricoté de cette manière car je déteste les finitions.
    Par contre, pour les manches je tricote avec 4 ou 5 aiguilles, je trouve plus facile que le magic loop, c’est peut-être une questions d’habitude. J’ai appris le tricot 4 ou 5 aiguilles à l’école… c’est donc depuis très longtemps que je pratique cette méthode.
    Ton petit prince a bien grandi, il est très beau.
    Bisous

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