Comment ne pas accorder une place, dans ma collection d’écheveaux inspirés de quelques-uns de mes livres de chevet, la fameuse “collection blanche” de Gallimard avec ses emblématiques filets rouge et noir ? J’en ai bien des ouvrages, mais Les Hommes protégés est certainement celui que j’ai le plus relu et prêté, d’où l’aspect un peu défraîchi de sa couverture…
La difficulté que j’ai rencontrée pour intégrer ces filets rouge et noir à mon fil, c’est que je ne voulais pas les voir dessiner une spirale, ce qui est pourtant inévitable quand on fait un retors. J’ai donc feutré mon fil, puis je l’ai “détordu” pour aligner les filets comme je le voulais, et je l’ai rebloqué derrière.
Anita estime – et je suis là-dessus de son avis – que ce n’est pas à l’État, ni à ses lois, ni à son appareil répressif, de décider si une femme doit avoir un enfant ou non. Le droit de la femme à la disposition de son propre corps est inaliénable. Le vrai respect de la vie, c’est le respect de la femme, considérée comme agent libre, et non comme un objet à travers lequel passent, qu’elle le veuille ou non, les futurs citoyens dont l’État a besoin. La femme n’est pas une machine à produire des soldats, des travailleurs ou des fidèles. La décision lui appartient – à elle seule.
Les Hommes protégés, Robert Merle
Joli travail !
Chapeau bas, tu as magnifiquement réussi à ne pas spiraler tes filets !!!
et il a du vecu ce livre didonc…et tout un echeveau…magnifique…
tu as toujours de belles idées créatives et inspirées.
Superbe! Et quelle patience… Je suis admirative.