Vous le savez, je n’hésite pas à accuser sans rougir mes proches pour chaque tentation à laquelle je succombe !!! Heureusement, ils ne m’en veulent pas trop… enfin je crois… 😉
C’est donc à cause de la terrible influence de ma copine Esperluette que j’ai craqué pour une découpeuse Silhouette Portrait. Cette petite machine oblongue fait partie d’une catégorie d’outils assez répandus dans mon atelier : ceux que je n’utilise pas très souvent, mais que je suis ravie de trouver quand j’en ai besoin, car ils me permettent de réaliser des choses dans lesquelles je n’oserais probablement pas me lancer avec des instruments plus classiques (parce que je suis très flemmarde… mais ça, vous le savez déjà). En l’occurrence, un simple cutter.
En effet, ce que fait cette machine est simple : elle se contente de découper. C’est un peu comme une imprimante qui, à la place d’un petit stylo pour écrire, aurait un cutter. On lui soumet un dessin, elle coupe. Elle sait découper le papier, le carton, le tissu (avec une lame adaptée), mais aussi des supports comme des autocollants ou du “flex” polyuréthane pour réaliser des impressions sur tissu. L’année dernière, je m’en suis servie pour personnaliser des tee-shirts pour mes deux affreux qui s’en allaient faire la fête au Hellfest, mais je crois que je ne les ai que brièvement montrés sur Instagram, et encore, juste le dos.
https://www.instagram.com/p/BVVGkxQBqvf/?utm_source=ig_share_sheet&igshid=wgmzz6bs7296
En tout cas, l’été arrivant, nous entrons à nouveau dans la saison des tee-shirts neufs et j’ai donc ressorti ma Silhouette. J’avais deux dessins en tête, un dragon chipé sur Internet et un crâne très cool qui ornait la couverture d’un des albums du groupe Los Tres Puntos. Je n’ai pas besoin de vous dire que j’ai utilisé ces dessins pour un usage familial mais qu’il est interdit de les copier pour vendre des tee-shirts, n’est-ce pas ?
Je n’ai pas énormément d’expérience avec la Silhouette mais je sais que vectoriser des dessins peut réserver quelques surprises ; l’année dernière, j’en ai bavé avec celui du Hellfest, même si je n’en ai utilisé qu’une partie, en scannant la cashless, où il était stylisé.
Cette année, donc, j’ai imprimé les dessins que j’avais choisis au format A4 et je les ai décalqués au feutre noir, le plus nettement possible. Après les avoir scannés, j’ai utilisé le logiciel de retouche d’image gratuit Gimp (très pratique !!) pour augmenter le contraste au maximum. Ce n’est qu’à ce moment que je les ai importés dans le logiciel fourni avec la découpeuse Silhouette en lui demandant de les vectoriser. Et il y avait encore un peu de nettoyage à faire derrière. Mais j’admets que je n’avais pas choisi des motifs très faciles…
La suite du travail impliquait de choisir mes coloris de flex, chose que j’ai faite en concertation avec la personne qui allait porter le tee-shirt (mon Homme !). J’ai toujours acheté mes feuilles de flex sur le site Happyflex, très bien fait, qui offrait une grande palette de couleurs et plein d’informations sur la manière de découper et transférer chaque produit sur tissu. Hélas, il vient de fermer ! Je suis dégoûtée 🙁 J’espère que son successeur désigné, le Comptoir du Flex, offrira la même qualité de service…
Comme je le disais, Happyflex indique les paramètres de découpe à fournir à la machine, donc il n’est pas très compliqué de découper le motif. Attention toutefois : il est important d’activer la fonction “miroir” avant de le faire. Le plus long est d’écheniller, c’est-à-dire de retirer tous les petits bouts de flex dont on ne veut pas pour faire apparaître le motif. Pour moi, ça a été une opération presque interminable, car mes dessins étaient assez compliqués. Il faut vraiment avoir un crochet à écheniller et éventuellement une pince à épiler. J’ai la chance d’être ambidextre, donc je tiens la pince dans la main gauche et le crochet dans la main droite, ça va plus vite. Enfin, une petite lampe d’appoint offrant une lumière rasante peut être extrêmement utile (personnellement, avec une vue qui baisse, je ne peux m’en passer). Il est bon aussi de garder l’original du dessin sous l’œil.
Une fois cela fait, il ne reste plus qu’à positionner correctement le motif sur le tee-shirt et à le fixer au fer à repasser, en le protégeant avec un morceau de papier sulfurisé, avant de retirer le support en plastique transparent et de repasser un petit coup de fer fixateur, toujours avec le papier cuisson. Là aussi, le site Happyflex indiquait à quelle température régler le fer, tout dépend du type de flex qu’on utilise.
Voici donc deux tee-shirts personnalisés…
… et pour le Hellfest, cette année, il y avait un participant supplémentaire, j’ai donc dû réaliser un troisième tee-shirt. Ceux des deux premiers affreux avaient eu un succès terrible au Hellfest où des participants tenaient à se faire prendre en photo avec eux, car l’inscription du dos était réalisée en flex rétroréfléchissant (et elle les faisait bien rire). Cela ne m’a pas pris beaucoup de temps de faire le troisième car une fois qu’un motif est vectorisé, on peut le réutiliser et le redimensionner à volonté…
Ce soir, les participants du Hellfest prennent leurs marques. Je ne vous montrerai pas les photos que mes affreux ont commencé à m’envoyer, mais elles me font bien rire 😀
J’adore le message de dos !!! Bravo, c’est vraiment marrant !
trop fort !
Super Marie, encore une innovation pour s’en donner à coeur joie dans la création.
Une petite question ! perso je suis plus intéressée par le plastique qui reste après impression (déchet) qui pourrait me servir de pochoir. Est-il assez épais, penses tu qu’il pourrait servir de pochoir ?
Merci et bonne création
Imelda
Non, je ne crois pas qu’il puisse servir à cela, c’est une pellicule hyperfine. Par contre, je te confirme que cette machine peut servir à découper des pochoirs, dans du papier un peu épais ou un autre type de plastique (genre rhodoïd) par exemple… 🙂
oohhh mais c’est génial ce truc, je sens que je vais te solliciter 🙂
Très réussi les tee shirt; le dragon est superbe <3
Sollicite tout ce que tu veux ma grande 😉