Et maintenant, je “travaille du chapeau”… sur mesure

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Avec le surcroît d’activité lié à la pandémie, je suis toujours éloignée de mon métier à tisser (mais j’ai pu retrouver mon rouet par courts instants – j’espère pouvoir vous montrer bientôt le résultat !).

En attendant, je continue ma découverte d’autres domaines créatifs, ce qui m’a donné l’opportunité de réfléchir à mon look. J’ai longtemps cru que je n’avais pas “une tête à chapeaux”, selon l’expression consacrée, et j’ai finalement découvert qu’en fait, je n’avais juste jamais porté un chapeau qui m’aille.

L’année dernière, j’ai offert un stage à mon amoureux, chapophile convaincu depuis toujours, pour apprendre à faire un panama. En passant encore une fois par la plate-forme Wecandoo. Il est revenu avec un très beau couvre-chef qui lui va comme un gant, et qui m’a rendue un peu jalouse… J’ai donc à mon tour découvert le tout petit atelier de Karin Cogen pour m’en faire un également.

Elle m’a proposé plusieurs cônes de paille et j’en ai choisi un noir sur lequel des petites bouboules en relief me rappelaient immanquablement les écheveaux texturés que j’adore bricoler avec mon Aura. Ensuite, elle m’a montré comment le façonner sur une forme en bois de la taille de mon crâne, avec un fer et une pattemouille. La sensation malléable et souple de la paille m’a beaucoup plu ! C’est un travail délicat mais pas trop, et Karin est un très bon professeur, elle partage son savoir avec simplicité et douceur, l’ambiance était vraiment agréable.

Après séchage (le stage se fait en deux fois), il s’agissait de poser le ruban intérieur, cousu à la main à tous petits points dans la coiffe. Une étape très importante, car tout le confort du chapeau en dépend. Et, avec l’aide de Karin, une étape réussie : une fois le chapeau sur ma tête, je le sens à peine, mais si une bourrasque souffle, il reste quand même bien en place. Ensuite, le ruban décoratif, et Karin avait deux rouleaux de cette couleur mordorée, ni jaune ni verte, que j’adore (il n’y a qu’à voir le nombre de tricots que j’ai pu faire avec des fils dans ces tons-là). Je me suis amusée à superposer un ruban étroit ton sur ton par-dessus un autre, plus large. Et enfin, pour finir, recouper le bord à la bonne largeur (mes yeux sont protégés du soleil mais mon visage n’est pas caché) et le border d’un dernier ruban, à cheval, pour une finition impeccable.

J’ai adoré faire ce “comme un panama” (les vrais sont fabriqués en Amérique du Sud, bien sûr). C’était un peu comme de la sculpture, mais la légèreté du matériau était très agréable. Le chapeau terminé ne pèse que 54 grammes ! La paille est aérée, si bien que lorsqu’il fait chaud, je sens le vent passer à travers et me rafraîchir le sommet du crâne, c’est un vrai plaisir. Je l’adore, je l’ai porté tout l’été. Je me sens élégante et originale… et je n’ai pas besoin de me coiffer 🙂

Du coup, en rentrant de vacances, j’ai eu envie d’en faire un autre, cette fois-ci assorti à mon joli panier rustique, que j’utilise comme sac à main. J’ai donc choisi une paille claire, plus classique, et un ruban violet. Cette fois, Karin n’a presque pas eu besoin de m’aider car je me souvenais des étapes, et toutes les mesures avaient été prises la fois précédente. Oui, bien que je me sente élégante et originale, ma tête n’a pas enflé, un miracle !!

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