Le Survivant… je ne me souviens plus de la manière dont j’ai découvert ce roman. Je soupçonne Flore de me l’avoir conseillé, il y a des années, mais je n’en suis pas sûre. Toujours est-il que sa lecture me ravit : les personnages sont très bien croqués, l’histoire distrayante et instructive, on est vraiment catapulté dans une ambiance. Je n’hésite pas à me replonger dedans de temps à autre.
Pour ma collection “Mon livre de chevet”, j’avais très envie de jouer avec les couleurs de l’illustration, de reproduire les nuances de cette aube néo-zélandaise que Rosie, je suppose, aperçoit de sa véranda. Je me suis surtout amusée à reproduire les touffes de feuillages dans un écheveau hérissé et bourru comme Angus McLeod.
Tandis qu’elle avançait sur la route caillouteuse, la première chose qui la frappa fut le silence. Elle n’avait jamais auparavant « entendu » le silence. Il n’y avait pas de voitures, pas d’avions dans le ciel, pas de radios hurlant de toutes parts, pas de gens autour d’elle, personne. Elle s’arrêta et écouta. En tendant l’oreille, elle parvenait à entendre le vent dans les arbres et, sur sa droite, le bruit des vagues venant battre les rochers incrustés d’huîtres. Mais rien d’autre. Le soleil pesait sur elle comme s’il avait décidé de lui accorder son entière et exclusive attention.
Le Survivant, Derek Hansen
C’est bien rendu 😉
Ton écheveau a vraiment un air de survivant avec tous ces petits fils qui le hérissent, très jolie interprétation <3
Il est sympa aussi ce petit ébouriffé <3