Housse brodée pour Cybook

liseuse

Savez-vous ce que c’est qu’un Cybook ?

C’est une tablette électronique qui sert à lire des livres numérisés. Il y a d’indéniables côtés pratiques : celle-ci, un modèle assez récent, fait la taille d’un livre de poche, pour à peu près le tiers de l’épaisseur et du poids, et en y adaptant une carte mémoire, on peut y stocker des centaines d’ouvrages. Peu encombrant dans un sac à main, et on n’est jamais à court de lecture !

Question technique, il est vrai que l’écran “e-paper” (une technologie qui cherche à se rapprocher le plus possible d’une vrai page en papier), très lisible et quasiment exempt de reflets, apporte un grand confort, et le fait de pouvoir changer à volonté la taille des caractères plaît aux gens qui ont des problèmes de vision de près. Moi-même, il m’arrive de la faire varier lorsque j’ai les yeux un peu fatigués (too much broderie noir sur noir… ;-).

Toutefois il y a un gros point noir qui empêche ce type d’appareil de conquérir le public, le cantonnant au rang de “gadget” : les éditeurs, très frileux, ne se décident pas à vendre leurs livres sous ce format, ou alors de manière vraiment anecdotique. Comme c’est dommage ! Mais je suis une incurable optimiste et j’attends qu’ils se lancent… En attendant, on trouve gratuitement ou à peu de frais des livres tombés dans le domaine courant, souvent de grands classiques que je relis avec plaisir (mes préférés sont Flaubert et Maupassant, mais je ne dédaigne pas de refourrer le nez dans Hugo depuis que mes professeurs de français ne m’y obligent plus, et je découvre des auteurs que je ne connaissais jusque-là que de nom, comme About).

Bon, je ne suis pas sûre de vous avoir conqui(se)s, mais ce n’était pas le but : je voulais juste vous montrer la petite housse que j’ai faite pour protéger mon Cybook. Oui, je sais ce que vous allez me dire : une fois glissé dans ce “coussinet”, il est un poil plus encombrant… Certes, mais l’essentiel pour moi est que rien ne vienne abîmer le bel écran « e-paper », et si vous saviez avec quoi cet engin doit cohabiter dans mon sac !!! (Non, vous ne le saurez pas, on ne fouille pas dans le sac à main des dames.)

Donc, pour la énième fois, je vous fais le coup du lainage anthracite, bien doublé et molletonné. Les choses se sont compliquées quand j’ai voulu y faire la broderie au ruban que j’avais piochée dans Cœurs brodés de perles et rubans. Je comptais travailler en turquoise sur gris (turquoise, vous avez dit turquoise ?), en me disant que le turquoise ressortirait bien, mais quelle ne fut pas ma déception quand ma chère petite mercière m’a expliqué qu’elle ne vendait plus de ruban de soie à broder !!! Il faut la comprendre : c’est un sacré boulot de référencer et stocker tous les coloris, et il y a assez peu de demande…

En revanche, là où, pour une fois, elle s’est trompée, c’est lorsqu’elle m’a conseillé de prendre du ruban de satin très fin. Non, je vous le dis, ça ne passe pas avec du ruban de satin, même en utilisant une grosse aiguille ! Je me suis donc retrouvée avec du ruban de satin turquoise à la pelle (mais je ne m’inquiète pas, je trouverai sûrement quoi en faire) et rien pour broder les fleurs sur le cœur. Enfin, si, du ruban de soie, j’en avais un peu, mais de l’orange, du beige, du rose pâle et du noir – bref rien qui aille avec mon gris et mon turquoise (et dans une seule largeur, en plus).

Donc, là où moi, j’ai fait fausse route, c’est que par impatience (Véronique va me gronder…), au lieu d’aller dans le centre de Paris pour trouver les fournitures adéquates, j’ai fini le cœur avec des fleurs au ruban noir ! Inutile de vous dire que ça ne ressort pas trop. De plus (là, Véronique se demande vraiment si ça sert à quelque chose qu’elle mette au point d’aussi jolis modèles pour qu’on les bâcle d’aussi vilaine manière ;-), j’ai laissé de côté les feuilles en relief et les perles, les jugeant trop fragiles pour voisiner dans mon sac avec… vous ne savez quoi (j’ai dit que je ne vous en parlerais pas).

Pourtant, vous seriez étonné(e)s, mais je lui trouve un certain charme ténébreux, à ma housse. Un charme qui va plutôt bien avec l’engin qu’elle renferme.

broderie

Théâtre de marionnettes rénové

Voilà un moment que ma pupuce utilisait un théâtre de marionnettes en tissu bleu et jaune, très pratique, qui s’enroule autour des baguettes formant son armature pour se ranger dans sa housse avant de se glisser dans un coin. Lorsque son papa avait fait cet achat, j’avais trouvé ce mode de rangement discret, mais je regrettais un peu la qualité médiocre du tissu, et je m’étais dit que le remplacer ne serait pas bien difficile. Puis les années ont passé et je me suis consacrée à autre chose (mère indigne !)…

Suite à une petite inondation résultant d’un accrochage entre chat et poissons rouges, le tissu a affreusement déteint, le bleu laissant des traces bien moches sur le jaune… mais j’ai encore laissé passer un an et quelque…

Enfin, pour ce Noël, je me suis décidée à remplacer le tissu par un beau velours rouge, digne d’un vrai théâtre ! J’ai trouvé celui-ci chez Dreyfus ; il est bien souple et sa trame verte lui donne des reflets changeants et beaucoup de profondeur. En échange, quelle plaie à travailler ! Il se déforme tout le temps, glisse sous le pied-de-biche, met des peluches partout… J’ai eu un peu le même type de problème avec la doublure, j’ai bien souffert ! Mais le jeu en valait la chandelle, je suis vraiment ravie de l’effet, qui ne s’apprécie pas bien en photo.

En fait, il s’agissait de recopier la structure du théâtre et de récupérer les baguettes de l’ancien. En haut, le fronton ; puis une coulisse ; puis les côtés et les rideaux, sur la même baguette ; puis une autre coulisse et le bas, qui reçoit au revers six poches destinées à recevoir, tête en bas, les “vedettes” attendant d’entrer en scène.

Je me suis fait plaisir en brodant au fil d’or le motifs des traditionnels masques de la comédie et de la tragédie au-dessus de la “scène”, et en encadrant celle-ci de rideaux frangés d’or. Toutes les pièces sont doublées, ce qui donne plus de tenue à l’ensemble, et j’ai fait une nouvelle housse dans le reste de doublure (ainsi qu’une petite jupe dans le reste du velours rouge ; il était bien pénible à travailler mais il est bien beau, et la jupe “tourne” !).

Inutile de dire que lorsque ma pupuce a découvert cela dans sa chambre, pour sa fête (qui tombe deux jours après Noël), cela lui a coupé le souffle ! Quand elle l’a retrouvé, elle a dit qu’il était “superbe” (elle a du vocabulaire ;-).

théâtre marionnettes

Kitchissime punkette

layette

Il me restait un peu de cet écossais sublime pour lequel j’ai craqué chez Dreyfus à la rentrée (je parle du tissu et non pas d’un bel Highlander – je rencontre beaucoup de gens entre les étals de mon pourvoyeur d’étoffes favori mais, jusqu’à présent, pas d’Écossais en jupette… dommage…). J’y ai taillé un petit pantalon taille 3 mois, avec une petite brassière dans une chute de cet adorable lainage fin anthracite dont j’ai toujours des stocks car j’adore le travailler, il convient à tout. Les deux modèles viennent du livre Intemporels pour bébés de Citronille. Sur la brassière, une guitare en strass thermocollants (donc pas faciles à photographier…), histoire d’étrenner mon fer à strass (bien pratique ces petites choses !!!) et de faire un clin d’œil au papa de Chiara, qui est un peu “gratteux” sur les bords…

guitare

Blouse fillette en satin chinois

blouse

Je ne connais pas beaucoup de petites filles capables de résister à ce genre de tissu « de princesse »… moi je n’oserais pas en porter (sauf peut-être en accessoire), mais ma puce est ravie ! C’était l’occasion d’étrenner le patron de la blouse Melchior acheté à la rentrée chez Citronille. Le patron en lui-même est bien, mais ce tissu n’est pas évident à travailler et je ne suis pas la reine des parementures ! Tout ça pour vous avouer que le deuxième bouton placé au bas de la petite fente cache un « ratage »… Je serai plus prudente la prochaine fois…

bouse

Une idée de cadeau de Noël

support portable

Je suppose que vous êtes toutes comme moi, déjà très occupé(e)s à préparer vos cadeaux de Noël… Avez-vous remarqué qu’il est difficile de trouver quelque chose pour plaire à ces messieurs ? Je viens d’imaginer pour moi – mais cela convient aussi tout à fait à un gentleman – ce “support berlingot à portable”… qui me permet de voir d’un coup d’œil ce qu’il se passe sur l’écran, c’est-à-dire l’heure (oui, je me sers de mon portable comme d’une horloge) et le nom des personnes qui m’appellent. Certes, ce genre de gadget existe déjà dans le commerce, mais je trouve que le mien a une forme originale, permet d’utiliser les chutes de tissu, et surtout il est vraiment facile à faire. Du coup, je range un peu toujours mon portable au même endroit et je ne passe plus mon temps à le chercher. Avouez que cela pourrait tenter quelqu’un de votre connaissance ? De plus, il ne faut qu’une petite heure de travail pour le faire et ce bricolage ne nécessite que très peu de fournitures… Là, je vous sens intéressé(e)s…  Bien sûr, les plus créatifs et les plus créatives ne se priveront pas de le personnaliser : broderie, ajout de boutons, perles ou dentelle, voire patchwork, tout est possible !

J’ai fait un petit pas à pas que vous pouvez télécharger dans la page des fiches gratuites et patrons.

Tenue de naissance brodée

broderie

On ne fait jamais des ouvrages follement sophistiqués en taille naissance. Sans doute estime-t-on que c’est bien de la peine pour des vêtements qui ne seront portés que quelques semaines ou, au mieux, quelques mois. Mais je trouve cela si mignon, et pourquoi ne pas recycler ensuite ces ouvrages en habits de poupon pour la grande sœur ? D’ailleurs, il faut également penser que c’est souvent dans ses premières semaines qu’un nourrisson reçoit le plus de visites dont il est l’exclusif point de mire (qui se soucie vraiment des parents après une naissance… ?), normal qu’il soit vêtu comme un roi !

Voilà donc une petite tenue en voile de coton chocolat trouvé avec ses boutons de nacre assortis sur le très beau site Entrée des fournisseurs (je vous l’avais dit que j’étais dans ma période turquoise et chocolat), inspirée d’un pantalon tout simple et d’une jolie brassière dénichés dans le magnifique Intemporels pour bébés. Les finitions n’étaient pas aussi impeccables que j’aurais pu le souhaiter, mais j’ai habilement « détourné le regard » en ajoutant deux oiseaux brodés tirés du non moins magnifique Broderies viking, donc brodés au point de tige et au point très rares mais très beau (et pas bien difficile, je vous le promets) caractéristique de notre chère Tapisserie de Bayeux. Les Normandes s’y reconnaîtront peut-être !

oiseau brodé

Pour la rentrée…

bourse

Je ne sais pas si vous le savez, mais LE must cette année au CP, c’est de jouer aux billes (pour le plus grand bonheur de mon Homme qui déteste le plastique et les gadgets japonais). J’ai “emprunté” la citrouille de Mamie Cocotte, en réduisant les mesures, pour réaliser cette bourse bien pratique : une fois qu’elle est ouverte, on voit toutes les billes d’un seul coup d’œil ! Je n’ai eu que des compliments de la part de la destinataire…

Et dans le même tissu, une trousse/pot à crayons : rien de plus facile ; il y a un tube en carton au fond pour qu’elle tienne debout une fois ouverte. La trousse en elle-même n’est qu’un cylindre du diamètre de mon tube de carton, avec un fond (pour les calculs, n’oubliez pas la vieille rengaine scolaire : “La circonférence est toute fière d’être égale à 2ΠR”…), et une coulisse en haut. La maîtresse n’a pas fait de commentaire.

Recyclage de… nuisette !

blouse

Mes lecteurs et lectrices assidu(e)s connaissent mon goût pour le recyclage de chemises, mais j’ai récemment fait une incursion dans le coffre où je range mes pyjamas et j’ai sorti trois ou quatre bricoles à recycler… Pour commencer, j’ai taillé cette petite blouse (toujours le même patron Burda Easy, je ne m’en lasse pas !!!) dans une nuisette en voile de coton léger et tout fin, imprimé de petits chats. Ma pupuce est ravie. Dommage, l’hiver arrive et il n’y avait pas assez de tissu dans cette nuisette pour tailler des manches longues… En revanche, j’ai récupéré la coulisse qui servait de bretelles pour les fronces du cou. Il n’y a pas plus paresseuse que moi, et il coulera de l’eau sous le pont Mirabeau avant que vous ne m’attrapiez à tailler une longue coulisse ou un biais dans du tissu !

Sacoche en laine

sacoche

Mon chéri et moi-même venons de fêter notre anniversaire de mariage… Or, sept ans, ce n’est pas seulement le moment de la réflexion, ce sont aussi les noces de laine ! Il a donc eu droit à une petite sacoche pratique à suspendre à l’épaule, pour les jours où il ne lui serait pas utile d’emporter un gros sac à dos. Incontournable, le motif du cycliste en laine feutrée, inspiré d’un dessin du talentueux Sempé dans son magnifique album Raoul Taburin. Si votre homme aime la petite reine, ce sera une idée de cadeau ! Mieux, renseignez-vous et profitez d’une des nombreuses séances de dédicace de Sempé, histoire de faire personnaliser votre présent d’un petit dessin autographe.

sacoche

Ne réveillez pas le chat qui dort…

layette

Et une petite brassière de naissance, une ! Pour aller avec cet ensemble rouge body + salopette acheté chez DPAM… La layette, ce n’est pas que du tricot, même si on trouve moins facilement des patrons – surtout en taille naissance. Si l’une de vous a une bonne adresse, je suis preneuse !

Il me restait de ce lainage anthracite que j’adore et que j’achète par kilos entiers (j’exagère à peine). Mais oui, les bébés aussi ont le droit de porter des tons foncés ! Surtout si on joue le contraste avec une couleur bien pétante, comme ce rouge par exemple.

J’ai exhumé de mes placards un livre qui date de ma première grossesse : Ouvrages pour Bébé. Des patrons très simples que l’on peut customiser à plaisir…

Ici, j’ai choisi un chat en laine feutrée appliqué à l’aiguille, agrémenté de quelques points de broderie pour les moustaches et les « Z Z Z ». Chut, il dort ! Ne le réveillez pas. Une bordure au point de feston apporte encore un peu de couleur. Génial, le point de feston, pour personnaliser un petit vêtement ! En plus, c’est rapide et facile à faire !

Deux petits nœuds de ruban rouge ferment la brassière dans le dos. Pour qui cet amour de premier vêtement ? Devinez !