Inspiré par L’Exoconférence d’Alexandre Astier, ce bibi pas comme les autres m’a servi à pratiquer quelques-unes des techniques apprises lors du stage de feutrage Pam de Groot du mois d’août. Très amusant à faire ! J’ai envie de recommencer !
Inspiré par L’Exoconférence d’Alexandre Astier, ce bibi pas comme les autres m’a servi à pratiquer quelques-unes des techniques apprises lors du stage de feutrage Pam de Groot du mois d’août. Très amusant à faire ! J’ai envie de recommencer !
Qu’est-ce qui ressemble plus à un “twistie” qu’un autre “twistie” ?
Qu’est-ce qui ressemble moins à un “twistie” qu’un autre “twistie” ?
… Qu’est-ce qu’un “twistie” ?
Autant de questions auxquelles je n’ai pas pu répondre, même après trois jours de stage [https://www.facebook.com/stagespamdegrootparis] avec Pam de Groot [http://pamdegroot.com/] !!
Ce que j’ai appris, c’est “comment faire un twistie”. Mais c’était tellement amusant que cela me suffit.
Pour autant, difficile de prouver qu’un “twistie” ne sert à rien. La preuve, nous avons vite été nombreuses à phosphorer sur les objets que nous pourrions tirer de cette technique un peu alien sur les bords (motus sur le moment où nous nous sommes toutes entassées dans un petit réduit obscur afin de tester le “twistie” illuminé de l’intérieur, merci Zoé !). Pour ma part, je rêve à des bracelets ou carrément des manchettes d’une grande extravagance 😉
Parfois, l’inspiration vient de l’intérieur. Parfois, elle vient de la vie : une image, une succession de ciels particulièrement texturés et colorés, le vêtement d’une inconnue croisée dans la rue, une chanson. Parfois, elle vous est presque imposée… Comment résister à une jeune fille, ma fille, ma princesse, qui me parle d’une de ses stars favorites ? J’ai ainsi su qu’un concours s’ouvrait pour proposer à Stevie Nicks un châle, un de ces châles mémorables qu’elle fait tournoyer sur scène lorsqu’elle chante. Bon, on m’aurait demandé une paire de bottes ou une ceinture, ce n’était pas trop ma tasse de thé, mais un châle… difficile de refuser.
Me voilà donc à créer un châle pour Stevie Nicks. Ou tout au moins pour TalentHouse, qui a lancé ce concours.
J’ai revu cette artiste à la voix d’or dansant sur scène et tournoyant, enveloppée d’un châle qui ressemblait à une extension de son corps et de ses bras. J’ai pensé à un merveilleux ballet d’oiseaux admiré il y a peu au parc du Puy du Fou, un spectacle hors norme (ah ! non, je ne l’ai pas oubliée, cette buse gigantesque qui a failli nous atterrir sur les genoux !!). J’ai imaginé Stevie Nicks planant sur les ailes d’un immense aigle… et le dessin du châle était fait… dans mon esprit.
Après cela, il m’a fallu de nombreuses heures de patience pour poser délicatement deux très fines couches de laine noire sur quatre mètres de cette mousseline de soie teinte à la main. Puis, j’ai découpé la forme des ailes de l’aigle et le travail de feutrage est entré en jeu. Long aussi ! Surtout vers la fin, comme d’habitude, les feutrières se reconnaîtront 😉
Enfin bref, j’ai soumis mon châle au vote. Si vous avez envie de voir les châles en compétition, c’est ici.
Et si vous avez envie de voter pour moi… 🙂 c’est par là.
Et la voilà, notre white witch, reine du falbala…
Je ne me pose jamais vraiment la question de savoir si j’ai envie d’apprendre quelque chose de nouveau avec Pam. Travailler avec elle est toujours un peu magique. Mais quand j’ai commencé à voir sur Internet les images de ses somptueux feutres en 3D, moi qui jusque-là n’étais capable que de quelques sacs et chapeaux – certes en volume mais finalement travaillés “à plat” – je me suis gratté la tête dans tous les sens. Mais comment faisait-elle cette fichue spirale ?
Croyez-moi ou non, pour le savoir, j’ai dû remuer un peu la terre entière. Comme je n’avais pas les moyens d’aller jusqu’en Australie, eh bien ! il fallait faire venir Pam ici. J’avais déjà organisé un stage il y a deux ans, il suffisait “tout simplement” de recommencer.
C’est ainsi qu’il y a quelques jours, nous nous sommes retrouvées à une dizaine sous le regard bienveillant – mais aiguisé – d’une Pam qui avait dans ses bagages, telle Mary Poppins, des façons très nouvelles de bidouiller avec du feutre. Je vous montrerai par petits bouts les merveilles que nous avons réalisées sous sa férule, car il n’est pas simple de gérer d’un coup les centaines de photos que j’ai pu prendre, sans compter que quelques-unes de mes “œuvres” ne sont pas totalement achevées… Commençons par ce coquillage, qui m’a pris presque une journée de doute et d’interrogations. Je n’étais pas la seule dans ce cas : à mesure que nous suivions les indications de Pam, les interjections de découragement fusaient… “Aïe ! je sens que ça se déchire !” ou bien “Alors ça, c’est sûr, j’aurai plein de trous” et autres “On n’y arrivera jamais…” Et pourtant si, au final, on y est bel et bien arrivées, à notre grande stupeur.
Je vous présente donc mon interprétation de la spirale en forme de coquillage.
Les autres stagiaires en ont réalisé de très beaux, voyez plutôt !
Je continue bravement mon petit bonhomme de chemin sur le sentier du Golden Fleece… Pour ce troisième module, c’est dans une forêt un peu magique que j’ai fait ma quête de vision. Dans cette forêt, une araignée a minutieusement orné les arbres de grands tissages circulaires tout en soie…
Cet écheveau, réalisé à partir d’une nappe cardée en mérinos et bourrette de soie, est orné de feuilles en feutre (réalisées à partir de la même nappe), de mawatas et de petites branches.
Je me suis lâchée dans les couleurs pour cette collection d’écharpes en feutre “cobweb” réalisée pour le marché de Noël de Vanves, qui aura lieu dans une semaine (venez nombreux !). La soie brille en rivières sur le feutre aéré. Très fin, très doux, et cela tient bien chaud ! J’ai limité le prix à 35 € pour que tout le monde puisse se faire plaisir malgré la conjoncture morose de cette fin d’année… Celles qui ne trouveront pas preneur au marché seront mises en vente dans la boutique ALM dès le 16 décembre. Il sera encore temps de commander pour qu’elles arrivent sous le sapin 🙂
Il y a quelques semaines, une amie m’annonçait ses noces très proches et me demandait quelques fleurs en laine feutrée… des petites pour piquer dans son chignon, mais surtout une grande à tenir à la main, pour remplacer le bouquet.
Je ne sais pas pourquoi, décorer le chignon me paraissait simple, mais remplacer le sacro-saint bouquet m’a beaucoup impressionnée ! Du coup j’ai passé un certain temps à élaborer une fleur qui soit quand même un peu magistrale, et qu’elle puisse réutiliser ensuite (au moins en décoration).
Mon amie est très discrète, alors je ne pavoiserai pas ici avec des clichés du mariage… je n’ai même pas vu en entier la robe qu’elle avait choisie… mais j’ai eu une photo de détail et j’ai donc pu puiser dans mon stock un peu de dentelle à incruster dans ma fleur. Je me suis basée sur la technique de fleur très bien expliquée dans La Laine cardée : déco et création de Katia Pouget-Gavriloff, en l’adaptant à ma “sauce”, c’est-à-dire avec une tige renforcée de fil de fer à l’intérieur – pour qu’elle se tienne droite, mais aussi pour pouvoir la placer dans un soliflore ou l’enrouler autour du poignet, du cou… – et en superposant plusieurs couches de corolle.
La photo était un peu vite faite, je l’avoue, car je voulais tout expédier (par la poste) en temps et en heure. L’amas difficile à identifier, c’est la volée de petites fleurs destinées au chignon. Le tout est décliné dans les tons ivoire, gris-mauve et gris plus foncé.
Je n’ai pas assisté au mariage, qui était encore plus confidentiel que le mien, mais j’ai vu en privé quelques photos de la mariée qui était bien belle !
Voilà plusieurs fois qu’on me les demande, j’ai donc finalisé un projet qui me permet de proposer, à ceux et celles qui n’osent pas se lancer, des petites initiations au travail des fibres naturelles animales : teinture, filage, tissage et feutrage. Mon but est de montrer qu’il n’y a pas forcément besoin de beaucoup de connaissances et de matériel pour se lancer et prendre plaisir à jouer avec les couleurs et les textures. Après mûre réflexion, j’ai fait le choix du cours uniquement individuel, qui permet vraiment d’orienter les activités pratiquées selon le goût de chaque stagiaire. Tout le matériel et les matières premières sont compris dans le prix. Eh bien, qui se laissera tenter ? 😉
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Pour une princesse récemment débarquée sur Terre, une paire de chaussons bien chauds dans des tons pastel… Histoire de chercher l’originalité, un bout de ruban évoque l’esthétique de la ballerine. Qui sait, cette mignonne fera peut-être un jour ses premiers pas de danse au son du piano et de la canne ? S’ils existent encore dans la prochaine décennie…
Voilà longtemps que mon cycliste adoré ne m’avait pas passé commande. Enfin si, il y a plusieurs mois qu’il m’a demandé ce bonnet coupe-vent en feutre très fin pour protéger son cou et ses oreilles lors des longues balades hivernales. Tout à ma langueur de début d’année, j’ai laissé traîner… et quand j’ai fini par me décider, le printemps était là ! Faut-il qu’il soit patient !
Heureusement pour moi, une vague de froid tardive m’a aidée à sauver l’honneur. Il a pu tester ce bonnet 80 % mérinos 20 % soie moulé à même son crâne de vainqueur 😉 (ce qui n’est pas une sinécure, car mon chevalier a une grosse tête pour contenir son fier cerveau ; heureusement, il n’a pas rechigné à se faire shampouiner de manière un peu musclée jusqu’à ce que la chose soit parfaitement adaptée !) lors d’une longue sortie en plein blizzard (j’exagère à peine) et n’a pas demandé une version améliorée. Peut-être n’a-t-il pas apprécié le shampoing feutrant, finalement ?