Tunique tricotée et brodée

tunique

Je porte depuis des années une tunique sans manches en coton que ma mère m’a tricotée sur un modèle de La Droguerie. J’y suis tellement bien que j’ai longtemps eu envie de la “recopier”… c’est chose faite.

En ces temps de minitops près du corps montrant le nombril, je l’apprécie particulièrement, cette tunique ample et confortable, dans laquelle je n’ai jamais eu trop chaud ni jamais craint les regards indiscrets sur mes petits bourrelets (hum). Il était bien naturel d’en vouloir une autre. Oui mais, je n’ai plus le patron ! Qu’à cela ne tienne ; j’ai étalé la tunique sur mon lit et j’en ai pris le dessin et les mesures.

Je commence à loucher vers les fils Katia, bien qu’elle soit assez mal distribuée en France : si l’on compare à Bergère de France et Phildar, qui ont des sites où l’on peut commander à peu près toutes les références, Katia se laisse mollement distribuer dans les merceries ou sur certains sites qui ne proposent que quelques-uns de ses nombreux types de fibre. Quel dommage !

Mais j’ai tout de même eu le temps de me laisser séduire par la Katia Bamboo que distribue ma mercière, et j’en ai pris une dizaine de pelotes pour réaliser cette tunique.

J’avais prévu d’agrémenter cette tunique d’une petite broderie sur le côté, mais tout le temps que j’ai tricoté les deux morceaux, l’inspiration n’a pas été au rendez-vous. Puis j’ai eu l’occasion de me faire deux pantalons confortables pour l’été en jersey à côtes gris, et j’ai eu envie d’une broderie grise contrastante pour aller avec. Le moment venu de sortir l’aiguille, j’ai finalisé le projet en m’inspirant d’un motif floral tiré de Chinese Patterns, un de mes nombreux opus de la collection Agile Rabbit de Pepin Press.

Si ce modèle vous tente, n’hésitez pas à télécharger la fiche permettant de le réaliser sur la page de fiches à télécharger

broderie

Robe de plage brodée de perles

robe de plage

Bon, les vacances arrivent. Pour changer du paréo, j’ai décidé de continuer à explorer la forme kimono dans une robe de plage. J’en suis très contente, mais elle ne rend vraiment pas bien en photo… quel dommage !

C’est pour choisir le tissu que j’ai eu le plus de mal. Je voulais qu’il soit souple et un peu transparent, mais pas trop, et dans les bleus : pas trouvé. J’ai pourtant écumé tout mon cher magasin Bouchara… bernique. Les mousselines et les organzas étaient vraiment trop transparents, je cherchais un effet plutôt « translucide ». J’ai fini par me rabattre sur du crépon de coton genre froissé. Je n’aime pas, d’habitude, les tissus ayant un effet froissé, mais finalement je me suis faite à celui-là.

Partie sur ma nouvelle marotte des formes kimono, je me suis inspirée de celles que j’avais déjà employées pour mes vestes réversible et gansée, et j’ai crayonné le modèle de cette robe ample et confortable. Vous pouvez consulter et imprimer le patron gratuit dans la page des fiches à télécharger si le modèle vous tente.

La couleur étant un peu austère (je n’ai pas trouvé le bleu profond dont je rêvais), j’ai décidé d’améliorer les bordures des manches et du col par quelques lignes de paillettes et de perles posées au crochet de Lunéville (donc pas très bien, si vous avez suivi mes récents exploits). Le résultat me plaît bien. J’ai voulu rajouter des fleurs autour du col mais je manquais d’inspiration et tout ce que je faisais ne me plaisais guère, si bien que j’ai défait. Rien ne m’empêche d’y revenir.

Aïe, pendant mes vacances, j’ai porté cette robe tous les jours (elle est vraiment pratique et confortable) mais la dernière ligne perlée du col s’est défaite !!! Heureusement, j’avais un ouvrage de broderie avec moi (celui que je traîne à chaque voyage et auquel je ne fais que quelques points à chaque fois, si bien que vous n’êtes pas près de le voir) et j’en ai volé un fil pour stopper le drame. Il faut que je reprenne le crochet pour réparer mon erreur (ou, plus sûrement, refaire toute cette ligne). Bon, pour l’instant la robe est dans la bannette “à faire” avec les autres raccommodages, que je laisse s’empiler jusqu’à ce que cela vaille la peine de s’y mettre… ou que quelques jours de vacances au bord d’une plage ou d’une piscine se profilent à l’horizon !

robe de plage

Veste de kimono gansée

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Voilà une veste toute simple et très facile à réaliser que, pour ma part, je trouve très élégante. Décidément, j’aime de plus en plus la forme kimono !

Je suis partie sensiblement du même patron que pour la veste kimono réversible que je vous présentais il y a quelque mois. Simplement, le col est légèrement moins échancré et les manches sont plus larges et plus courtes, ce qui augmente l’effet “japonisant”. J’ai utilisé un lainage pied-de-poule violet et noir très chic et très souple, qui conviendrait sans doute mieux pour un tailleur, mais j’aime bien le mélange des genres.

Au lieu de m’embêter avec un ourlet, j’ai tout simplement gansé les bords avec du ruban de satin noir. Ce n’est pas très compliqué à faire et ça donne un côté très soigné. Je porte ce kimono ouvert sur un petit corsage chinois en satin noir, ou sur un débardeur en soie noire, ou alors fermé par une jolie broche dorée, ou bien par une épingle de cravate ornée d’une jolie perle.

Pour celles qui le souhaitent, j’ai réalisé une fiche permettant de confectionner cette veste. Vous la trouverez dans la page du blog réservée aux fiches et patrons.

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Veste kimono réversible

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Je ne suis pas douée pour la couture dès qu’il s’agit de moi… ou en tout cas c’est ce que je croyais. Cette veste kimono plutôt réussie va me faire changer d’avis !

Je ne sais pourquoi je n’arrive pas à coudre pour moi-même. Pour ma fille, pas de problème : pantalons, blouses, robes, pyjamas, et même un peignoir de bain… Mais dès que j’essaie de coudre un vêtement pour moi je résultat est atroce (quand j’ai le courage d’aller au bout).

C’est pourquoi je me suis intéressée aux patrons carrés de type kimono. Comme, par ailleurs, mes formes plutôt rondes me poussent vers les vêtements amples, cela faisait un moment que j’avais envie de me faire une belle veste de kimono…

En surfant sur le Web que je suis tombée sur ce blog. Il y avait une suggestion pour le patron, que je n’ai pas eu de mal à adapter aux dimensions de ma tunique préférée.

Pour la matière, je suis allée une fois de plus fouiner chez Bouchara. Je voulais faire un modèle complètement réversible, dans des tissus contrastés, et je suis tombée sur ce magnifique satin chinois. Pour un premier kimono, cela s’imposait ! Pour aller avec, j’ai voulu quelque chose de très sobre et j’ai choisi une flanelle gris anthracite (j’adore les lainages gris anthracite, ils mettent si bien en valeur la moindre touche de couleur ! et en plus ils sont agréables à travailler).

Vu la rectitude du patron, la réalisation n’a pas été difficile. Pour avoir un modèle réversible, on fait le vêtement une fois dans chaque tissu avant de bâtir les deux vêtements ensemble endroit contre endroit, au niveau de l’ouverture du devant. Ensuite, on les met l’un dans l’autre, on replie le bas des manches à l’intérieur et on pique le bord. Pour le bas, je n’ai pas piqué les deux tissus ensemble mais séparément, cela évite les tiraillements.

Je ne me suis pas souciée d’un quelconque système de fermeture. Dans un vêtement réversible, ce n’est pas vraiment simple ! Je me contente de l’attacher devant avec une broche (quand je ne décide pas tout simplement de le porter), en repliant éventuellement les bords pour faire un col montrant le tissu intérieur.

Décidément, ce modèle me plaît ! J’ai hâte de l’adapter différemment. Par exemple avec des manches beaucoup plus larges comme pour un vrai kimono. Ou pourquoi pas une version en soie peinte ?

Pour celles et ceux qui le souhaitent, j’ai réalisé une fiche permettant de confectionner cette veste. Vous la trouverez dans la page des fiches gratuites et patrons.

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