Sac à pelotes au crochet géant

sac

Je vous ai déjà montré plusieurs ouvrages tricotés aux aiguilles géantes Rachel John, notamment mon beau tapis (roi des parquets… hum !). Ces très grosses aiguilles (calibre 24 !) permettent de tricoter une multitude de fils en même temps pour un effet de mailles énormes et multicolores, je les adore. D’ailleurs, si elles vous tentent, elles sont disponibles chez Rachel John elle-même, en Angleterre, ou sur Tricotin, en France ; c’est sur ce dernier site que je me suis procuré mon crochet géant, après avoir “craqué” pour les aiguilles à L’Aiguille en fête, l’année dernière.

Pour étrenner ce crochet, je me suis attaquée à un stock de très grosse laine blanche qui m’avait été donné et j’ai tricoté ce sac géant en moins de deux heures. Je me suis inspirée d’un modèle de mon cher Handmade Bag and Zakka of Natural Cord, mais c’est tout simple : on crochète en rond pour le fond, ici en mailles serrées, et quand on juge celui-ci assez large, on cesse les augmentations pour monter tout droit. La forme légèrement en poire du sac vient du fait qu’à un certain moment, j’ai commencé à manquer de fil blanc et je me suis retrouvée avec 10 fils ensemble, contre 20 au départ, d’où cet effet ajouré. J’ai utilisé une autre laine pour la bordure et les anses, qui ne sont qu’une simple chaînette.

Au final, le sac mesure environ 40 cm de haut pour 30 cm de diamètre, et je peux y fourrer une grande quantité de pelotes de laine !

sac

Sac en ficelle “avec un petit pull”

sac crocheté

Vous vous souvenez de mon Sakkipik ? J’en ai râlé, du résultat obtenu, alors que je rêvais de réussir un des modèles du magnifique livre Handmade Bags and Zakka of Natural Cord… Pour ma seconde tentative, on ne m’y reprendrait pas, à utiliser cette horrible ficelle de sisal ! Oui mais, la ficelle de chanvre de 2 mm de diamètre que nécessitait le modèle, je n’en trouvais pas. Bon, j’avais là de la ficelle de lin pas mal, mais beaucoup plus fine… Tiens tiens, comment la rendre plus douce tout en augmentant son diamètre… Mmmmmmh… Trouvé ! Il suffisait de lui mettre un “petit pull” ! J’ai filé à mon rouet et j’ai tout bonnement entouré ma ficelle de laine bien douce ! Après quoi j’ai pu tricoter ce second modèle, qui est arrivé depuis chez mon amie Renata. Pourquoi ne pas crocheter directement le sac en laine, me direz-vous ? Eh bien, la ficelle lui donne beaucoup plus de tenue, et l’empêche de se déformer et de s’étirer.

sac crochetésac crochetésac crocheté

Sac tissé

sac tissé

Échange de bons procédés, échange de sacs, les bons comptes font les bonnes amies, etc. Contre un très joli sac offert par Virginie, un sac tombé de mon métier (plaf). Depuis qu’il est arrivé chez moi, le Knitters Loom de 50 cm de large déniché chez Tricotin (c’est vrai qu’il ne prend pas beaucoup de place quand il est plié en deux et glissé dans son sac… mais voilà, il a relancé mon envie de tisser et il est toujours dehors ! 😉 ne chôme pas.

Pour ce sac cabas basé sur un simple rectangle, et doublé, je me suis inspirée d’un modèle de Tout un sac. J’ai utilisé un mélange de fils de laine du commerce pour la chaîne et un fil teint et filé main pour la trame. Vous le reconnaîtrez peut-être : c’est un de mes “ratages”

Si l’aventure vous tente, téléchargez la fiche !

sac tissé sac tissé

Ce soir je serai la plus belle…

paréo

C’est pour une occasion spéciale que j’ai eu besoin d’une tenue un peu habillée… La voici, la voilà… un poil froissée car je l’ai portée et mise dans la valise et, pardon pardon ! Toute occupée à des folies de tricot et de tissage, je n’ai pas pris le temps de la repasser !

J’avais un paréo acheté cet été 10 € sur un marché de Dordogne, dont le tissu m’avait carrément séduite ; vous l’avez déjà peut-être remarqué, j’adore les paréos alors que je n’en porte jamais. Ou plutôt si, mais toujours le même, que ma môman et mon pôpa m’ont ramené du Sénégal il y a une vingtaine d’années (time flies). Mais j’adore les tissus des paréos, et depuis que je suis “sortie du placard” – depuis que j’ai arrêté de porter du noir pour faire croire que j’étais très élégante et beaucoup moins ronde – je n’hésite pas à me tailler dedans hauts colorés et pantalons souples. En général, il y a juste le bon métrage. Celui-ci, dans des tons que j’affectionne, est une merveille de tissage souple et aérien, avec ici et là un fil argenté pour le côté chic (la photo ne lui rend pas hommage). Il donne carrément des envies de tissage.

Je suis revenue sur le patron de mon top “4 bémols”, pas du tout prête à lâcher l’affaire, et j’ai soigneusement repris mes mesures pour les comparer à celles de la pochette. Pas à tortiller, j’avais choisi la bonne taille. Pourquoi était-ce dix fois trop grand, alors ? J’ai bien étalé la feuille à patrons et mesuré les pièces, effarée de l’amplitude prévue. Je ne suis pas experte mais là… ! Bref, j’ai décidé de tenter la plus petite taille (j’en entends rigoler dans le fond) et j’ai sorti un paréo passe-partout, pas très gai (hum, un cadeau qu’on m’a fait il y a bien longtemps en espérant m’amincir… amie bien intentionnée…), pour faire un essai. C’était un essai alors je n’allais pas finasser, j’ai tout fait à la surjeteuse rapidement, un petit ourlet roulé pour les bords, hop ! Eh bien, il m’allait tout à fait correctement. Décidément ! Il faut y aller avec précaution avec les patrons Buttericks ! Quand je pense qu’ils conseillent de couper directement la feuille ! Comment on fait si on se loupe, on rachète un autre patron ??? Pour ma part, ma môman m’a bien appris à toujours décalquer mon patron sur du papier de soie. Je dois avouer que c’est une des étapes qui me plaisent le moins, mais je m’y tiens (rrrhôô là là, ce que je suis raisonnable).

Une fois rassurée, j’ai pris mon dernier paréo en date, le turquoise (non, elle n’est toujours pas finie, ma crise de turquoise !), et j’y suis allée très soigneusement. J’ai trouvé un reste de tissu assorti pour tailler une parementure, j’ai coupé puis assemblé sans trop de problème, mis à part quelques fautes d’inattention, mais j’ai décousu et recousu, et j’ai même réussi à gratter de quoi me faire un sac assorti !

Je suis repartie sur l’adorable modèle Attrait du fil, que j’ai déjà fait il y a quelque temps – ô surprise, c’était déjà un sac “bémol” ! décidément !!! –, mais avec quelques modifications : la partie inférieure est moins haute faute de tissu ; les coins du bas ne sont pas arrondis ; j’ai fait deux et non pas une poche cachée dans le sac, mais elles sont fixées à la doublure, car le tissu du sac est trop fragile. Le résultat est craquant. Trop contente. Franchement, n’hésitez pas à tester le pas à pas très bien fait d’Attrait du fil, il n’y a qu’une après-midi de travail et on ne le regrette pas.

Vous allez rire mais je n’ai pas jeté les minuscules chutes de tissu qu’il restait, non plus que les franges du paréo. J’aime trop ce tissu pour en jeter un seul gramme. J’ai l’intention de les effilocher pour les intégrer à un filage… la suite au prochain numéro.

sac

Sakkipikk

sac en ficelle

Ben oui, vous ne parlez pas SMS ? Il pique, ce sac… Normal, vu que je l’ai crocheté dans une immonde ficelle de sisal qui-pique-et-qui-pue (passez-moi l’expression, mais je me demande comment une ficelle en sisal – fibre naturelle – peut dégager une telle odeur de pétrole, plastique brûlé ou que sais-je…). Qu’est-ce qui m’a pris de faire ça ?

Ben, facile, c’est la faute à Tine. C’est elle qui m’a donné envie de crocheter des petits sacs en ficelle, déjà en montrant celui qu’elle avait fait au pub spinning de Tricotin… puis en m’indiquant la source de son inspiration : Handmade Bag and Zakka of Naturel Cord

J’avais tout ce qu’il fallait pour me lancer, sauf la bonne ficelle ! Bouhouhou !!! Ne lisant pas le japonais, je me suis fait traduire une page du livre par la gentille Nathalie, qui n’a pu m’indiquer que la matière : du chanvre… en 2 mm pour la plupart des modèles du livre… mais où la trouver, alors là, mystère !

Bon, alors déjà, au magasin de bricolage assez mal pourvu de pas-trop-loin-de-chez-moi, c’est de la ficelle de sisal immonde. J’en ai pris une pelote pour essayer. Il y avait aussi de la ficelle de lin, mais beaucoup trop fine (j’en ai aussi pris une pelote pour essayer). À part ça, des ficelles appartenant à la famille du polyester auxquelles je n’ai pas jeté le moindre regard, j’espère que vous êtes fiers de moi.

Pour le reste, bernique. J’ai surfé quelques heures sur Internet, niet concernant la ficelle de chanvre de 2 mm de diamètre… à part sur des sites américains dont la plupart refusent de livrer en Europe. Ils doivent croire que nos postiers ont tous de longs doigts crochus, des dents pointues dégoulinantes de sang, et les yeux rouges pour faire bonne mesure (pourtant, Monsieur mon postier est un amour). Ou alors, ils craignent qu’on décide de la fumer, leur ficelle. Chépa.

Bon, quand même, j’avais enfin le livre conseillé par Tine entre les mains, je n’allais pas rester comme ça à rien faire ! J’ai donc déballé la ficelle de sisal… en essayant de ne pas m’évanouir à l’odeur (mais dans quel immonde produit chimique la font-il tremper pour qu’elle pue autant ???)… et je me suis lancée.

Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! J’ai souffert comme une damnée portant le cilice (je suis sûre que c’était fait en sisal, ces petites choses-là). Bon, d’accord, c’est une ficelle d’emballage pas prévue pour être crochetée… mais quand même… les emballeurs, ils portent tous des gants ?? Je n’en portais pas, moi, pour crocheter, et autant je n’ai pas eu trop de mal à comprendre le diagramme (en japonais, ladies and gentlemen !), autant j’ai dû faire de fréquentes pauses et panser mes blessures. Mais bon, il est fini, ce petit sac qui-pique-et-qui-pue. Je ne vois pas trop ce que je pourrais en faire, à part y ranger d’immondes pelotes de ficelle…

Mais, help ! Je dirai même plus : hemp !

Qui saura m’indiquer le magasin, le site qui, en France, vend de la bonne ficelle (de chanvre de préférence) de 2 mm de diamètre ? Vous l’avez compris, ceci est un appel à l’aide tout ce qu’il y a de plus officiel.

Sac… bémol

sac

J’ai découvert le modèle de ce sac chez Miss Tempo qui s’était elle-même inspirée du pas à pas très bien fait du blog Attrait du fil, et j’ai tout de suite craqué ! Comme je suis en veine de finissage de vieux bouts de tissu, je n’ai pas eu de mal à trouver mon bonheur dans mes cartons car ce sac n’en demande pas tant. Puisque je le voulais pour cet hiver, j’ai donné dans le tweed, avec un peu de broderie (lancée sur le tissu au pif, impossible de reproduire un dessin sur ce genre de tissu, mieux vaut y aller « franco » !) pour égayer, tirée d’un passionnant cahier de motifs asiatiques : Elements of Chinese & Japanese Design.

Je l’appelle mon sac “bémol” parce que plusieurs choses ne vont pas : d’abord je n’ai pas réussi à assortir, en fouillant dans mes cartons, le fil à broder au rose vif de la doublure ; ensuite parce que, malgré les avertissements du pas à pas, j’ai été fichue de faire les plis à l’envers, vers l’extérieur et non l’intérieur ! Quand je m’en suis aperçue, j’étais trop avancée pour avoir le courage de découdre…

Mais bon, ce sac m’a suivie pendant toutes mes vacances et je l’ai trouvé bien pratique à utiliser, surtout avec la petite poche supplémentaire imaginée par Miss Tempo (j’adore les petites poches, dans le prochain j’en ajouterai d’autres !). Avec ses “bémols”, il me plaît quand même… mais les prochains seront mieux. Oui oui, vous avez bien lu, je vais remettre ça, et j’ai déjà des tas d’idées !!! Je vous l’avais dit, que ce modèle, à la fois très féminin et pas trop sophistiqué, customisable à l’infini, m’avait séduite !

Pour la rentrée…

bourse

Je ne sais pas si vous le savez, mais LE must cette année au CP, c’est de jouer aux billes (pour le plus grand bonheur de mon Homme qui déteste le plastique et les gadgets japonais). J’ai “emprunté” la citrouille de Mamie Cocotte, en réduisant les mesures, pour réaliser cette bourse bien pratique : une fois qu’elle est ouverte, on voit toutes les billes d’un seul coup d’œil ! Je n’ai eu que des compliments de la part de la destinataire…

Et dans le même tissu, une trousse/pot à crayons : rien de plus facile ; il y a un tube en carton au fond pour qu’elle tienne debout une fois ouverte. La trousse en elle-même n’est qu’un cylindre du diamètre de mon tube de carton, avec un fond (pour les calculs, n’oubliez pas la vieille rengaine scolaire : “La circonférence est toute fière d’être égale à 2ΠR”…), et une coulisse en haut. La maîtresse n’a pas fait de commentaire.

Sacoche en laine

sacoche

Mon chéri et moi-même venons de fêter notre anniversaire de mariage… Or, sept ans, ce n’est pas seulement le moment de la réflexion, ce sont aussi les noces de laine ! Il a donc eu droit à une petite sacoche pratique à suspendre à l’épaule, pour les jours où il ne lui serait pas utile d’emporter un gros sac à dos. Incontournable, le motif du cycliste en laine feutrée, inspiré d’un dessin du talentueux Sempé dans son magnifique album Raoul Taburin. Si votre homme aime la petite reine, ce sera une idée de cadeau ! Mieux, renseignez-vous et profitez d’une des nombreuses séances de dédicace de Sempé, histoire de faire personnaliser votre présent d’un petit dessin autographe.

sacoche

Encore un petit sac !

sac

Il y a longtemps que ça traînait : lorsque j’ai fait le gros sac de voyage de Marie-Claire Idées que j’ai présenté fin janvier, il me restait des fournitures et je m’étais juré d’en faire un plus petit assorti (j’avais même racheté les fermetures Éclair). Et puis j’ai laissé cela attendre des mois, comme souvent… Mais récemment j’ai pris de bonnes résolutions : terminer tous mes ouvrages de couture en souffrance avant d’entreprendre quoi que ce soit de nouveau ! Du coup, c’est sûr, il y aura beaucoup de couture dans mes pages de blog dans les semaines à venir… Le sac est fait, en tout cas ; j’en suis très contente : avec sa forme tout allongée, c’est l’idéal pour ranger mon tricot en voyage.

Sac de voyage

sac

J’adore les sacs, en faire et en acheter (j’ai parfois honte, d’autant que je suis largement assez pourvue). Dans un vieux numéro de Marie-Claire Idées, celui-là m’a tapé dans l’œil : j’ai adoré le mélange de tweed très masculin et de tissu à fleurs très Miss Marple !

Comme d’habitude, c’est chez Bouchara que j’ai trouvé mon bonheur. Ce n’est pas donné et il n’est pas toujours évident de mettre la patte sur une vendeuse, mais ils ont des tissus à tomber.

Pas de souci particulier pour la réalisation, sauf qu’il faut faire preuve de patience. Chaque pièce doit en effet être coupée en pas moins de quatre exemplaires : tissu, thermocollant, molleton, doublure ! Et ces petits travaux préparatoires (dessiner et couper le patron, couper et marquer les pièces) sont ceux que j’aime le moins en couture, pas vous ? Après, vers la fin du montage, lorsqu’il faut poser la fermeture Éclair et placer la doublure, c’est aussi un peu épineux, mais je m’en suis sortie.

J’en suis d’autant plus ravie que je n’y ait passé que deux (longues) après-midi de travail, et que c’est un bon gros sac de contenance volumineuse : j’y mets tous mes ouvrages en attente… et ils sont nombreux… je sais, ce n’est pas une bonne habitude d’acheter des fournitures pour un nouvel ouvrage quand on en a des douzaines en attente. Mais bon, c’est ma petite compulsion personnelle.