Journey to the Golden Fleece : j’entre dans ma forêt

journey to the golden fleece

Je continue bravement mon petit bonhomme de chemin sur le sentier du Golden Fleece… Pour ce troisième module, c’est dans une forêt un peu magique que j’ai fait ma quête de vision. Dans cette forêt, une araignée a minutieusement orné les arbres de grands tissages circulaires tout en soie…

Cet écheveau, réalisé à partir d’une nappe cardée en mérinos et bourrette de soie, est orné de feuilles en feutre (réalisées à partir de la même nappe), de mawatas et de petites branches.

Journey to the Golden Fleece : j’affronte des défis

journey to the golden fleece

Je vous ai montré le premier écheveau conçu pour le Journey to the Golden Fleece à la fin du mois de mars, voici le deuxième. Je venais juste de découvrir l’ebook de WoolWench sur les mélanges de couleurs par cardage et peignage et j’ai exhumé de mon stock de matériel une paire de peignes avec lesquels j’avais jusque-là peu de rapports, hormis pour m’y piquer les doigts de temps à autre en cherchant autre chose… et je peux vous dire que ça pique !!!

J’ai picoré dans mon stock de mèches de mérinos les couleurs du thème que j’avais décidé d’illustrer… moi-même, physiquement. Et je les ai mélangées par petites touches jusqu’à obtenir cette brassée de nuages vaporeux. Défi ultime, je les ai filés en corespinning, moi qui utilise habituellement très peu cette technique que je ne maîtrise pas forcément, surtout pour filer du fil assez gros. J’ai été assez agréablement surprise par le résultat.

Et en récompense, comme la dernière fois, le coloriage m’attendait… petit plaisir de retour en enfance… sauf qu’à l’époque je n’avais pas de crayons aquarellables 😉

Journey to the Golden Fleece : je pars en voyage !

journey to the golden fleece

Nous sommes quelques centaines de fileuses (il y a peut-être aussi des fileurs, je n’ai pas fait la connaissance de tous les participants, mais avouons que pour l’instant l’activité est en majorité féminine) dans le monde entier à avoir adhéré à ce curieux “stage” de filage qui se déroule en huit étapes, sur une durée d’un an à peu près. Je n’entrerai pas dans les détails mais vous pouvez en découvrir le principal sur le site FiberyGoodness. Ce stage est conçu et étroitement parrainé par deux grandes artistes : WoolWench et SpinArtiste.

Voici le fil réalisé au cours de ma première étape du voyage. Là non plus, je ne peux pas m’étendre sur la totalité de mon cheminement, mais je peux vous dire que j’ai tenté de traduire en couleurs et en textures ce que je faisais avant de découvrir le monde de la fibre : le filage, la teinture, le tissage, le tricot dentelle… Je lisais beaucoup et je corrigeais des textes dans un magazine. Je n’ai pas vraiment changé d’orientation professionnelle mais disons que je pratique différemment mon métier, et que je dispose maintenant d’un (petit) espace me permettant de faire la folle au milieu d’un joyeux bordel désordre.

J’ai cardé du coton pour rendre la texture du papier (même si rares sont aujourd’hui les papiers à être fabriqués à bases de fibres de coton), de la soie rouge et noire pour l’encre, de la laine, et de minces bandes de papier journal. Ma Finest a un peu regimbé pour ces dernières mais avec de la patience et de la douceur, j’y suis arrivée ! Le premier brin est filé avec un “autowrap” en coton blanc et retordu avec un fil de lurex noir.

J’ai bien mis les six semaines allouées pour compléter cette étape, qui m’a demandé pas mal de réflexion et la reprise d’un journal. Une fois l’écheveau terminé et bloqué (attention, un écheveau contenant des morceaux de papier ne doit pas séjourner trop longtemps dans l’eau…), je me suis offert le plaisir de redécouvrir les joies du coloriage (eh oui, un cahier de coloriages – un pour chaque module – est offert au début du voyage !), en récompense. J’avais laissé de côté pinceaux, crayons et feutres depuis longtemps et j’avais oublié à quel point colorier peut être relaxant. J’y ai passé des heures ! 🙂

J’ai hâte de commencer la deuxième étape, moi…

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Un stage de rêve et une robe de princesse en nuno

feutre freedom construction

Décidément, l’automne est riche en rencontres…

Je vous l’avais annoncé, nous avons eu la chance de recevoir la feutrière australienne Pam de Groot, de passage à Paris pour la première fois. Un stage de trois jours nommé “Freedom Construction” était organisé par Tricotin, avec l’aide de votre serviteuse. Il s’agissait de concevoir une robe à partir d’une coupe originale, sur la base de préfeutres nuno et de soie.

Je peux vous le dire, cela a été un vrai marathon pour tout finir en trois jours ! Il en a fallu, des mètres de préfeutre, pour créer une telle robe, et nous les avons tous fabriqués nous-même, bien sûr. Puis Pam nous a expliqué comment nous allions couper les robes, ce qui a entraîné, laissez-moi vous le dire, bien des interrogations et des mines perplexes, tant sa technique secrète est particulière.

Puis nous nous sommes bravement lancées et avons commencé à tailler d’immenses robes de géantes, qu’il a fallu accrocher au plafond pour les voir dans leur entièreté ! Ce fut le moment de toutes les improvisations… Je trouve que j’ai été un peu sage et je me promets que la prochaine (bien sûr, elle me trotte déjà dans la tête) sera beaucoup plus audacieuse.

Quel bonheur que d’étudier sous la férule amicale de Pam ! Elle a toujours le sourire et elle est d’un calme imperturbable. Bien sûr, j’ai fait des bêtises, comme toujours, mais ce n’était jamais un problème, car sa réponse dans ce genre de cas est invariablement : “Oh, ce n’est pas grave, tu résoudras ça plus tard…” et elle a raison ! En fait, Pam nous a enseigné que la créativité naît de la manière dont on résout des problèmes. J’ai vraiment touché cela du doigt – et même des dix doigts – et je crois que je ne l’oublierai jamais.

Je suis très fière de ma robe, qui me va comme un gant – forcément, elle a été conçue pour mon corps et patiemment feutrée pour s’y adapter. Elle est à moi et je la garde. Mais bien sûr, je suis très tentée d’en faire d’autres pour mettre en vente dans ma boutique… mais ce n’est pas pour tout de suite, car c’est un travail de longue haleine.

Encore merci à Pam pour toutes les astuces, pour l’excellente ambiance et pour la confiance qu’elle a su nous insuffler afin de nous apprendre à lâcher prise en nous laissant surprendre par le vêtement que nous étions en train de créer.

feutre freedom construction

Un stage de feutrage très spécial

Du 20 au 22 octobre, je vais avoir la chance de participer à un stage de feutrage très particulier en région parisienne. Et même plus que d’y participer, puisque je prends en charge l’organisation technique du stage.

Si vous me lisez depuis quelque temps, vous le savez, je suis une grande admiratrice de la feutrière australienne Pam de Groot… Je n’avais encore jamais eu l’occasion d’assister à l’un de ses fameux stages, et pour cause : elle n’était encore jamais venue en France. Mais cette année, sa tournée européenne passe par chez nous, grâce au soutien du site Tricotin.com.

Ce stage sera spécial en cela qu’il n’enseignera pas le feutrage à proprement parler mais, sur la base de la technique nuno, la construction de vêtements très spéciaux, sans patron, au feeling, sans gaspiller la moindre chute de préfeutre. Inutile de dire que je suis dans les starting blocks et que je ne pense qu’à une chose, réunir mes fibres, teindre ma soie, assortir mes couleurs… c’est à en rêver la nuit ! Si vous êtes tenté(e), il reste quelques places. Tous les détails sont sur Facebook ou directement sur Tricotin.

Merci à Pam pour la photo.

pam de groot felt

Un stage pour travailler la pâte d’argent

bijou en pâte d'argent

La semaine dernière, j’ai eu la grande chance de passer tout un dimanche avec Kenji, fondateur de Kenem Bijoux et, entre autres, formateur dans le travail de la pâte d’argent.

D’abord c’est quoi, la pâte d’argent ? Eh bien, moi, je trouve que c’est un peu de magie… C’est une pâte presque semblable à de la pâte Fimo ou à de la pâte à modeler, sauf qu’elle est constituée de particules métalliques unies par un liant. Il faut la cuire, tout comme la Fimo, mais à une température beaucoup plus élevée. Et le résultat est vraiment en métal… Il y a différentes pâtes, bronze, cuivre, or et j’en passe, mais j’ai toujours eu un faible pour l’argent et c’est donc cette matière que j’ai choisi de travailler pour ce stage d’initiation.

Voilà ce que j’en ai ramené : ces deux pendentifs en argent fin (un grand merci à Kenji pour les photos qu’il a prises pour moi, son matériel est bien meilleur que le mien). Le premier, fabriqué à l’aide d’une “plaque de texture”, m’a permis d’apprendre diverses techniques utiles, comme la pose d’une bélière et la confection d’un petit colombin pour la finition du bord du bijou. Il a été cuit au chalumeau, une technique sur laquelle je ne me serais jamais lancée seule et j’avais bien raison, car elle nécessite de bien connaître la “couleur de cuisson” idéale et rien ne vaut les conseils d’un maître. Le second a été l’occasion d’apprendre à fabriquer un moule en silicone : nous avons pris l’empreinte d’un joli coquillage que nous avons reproduit en argent. Celui-ci a été cuit au four, car il est un peu plus épais. Les deux pendentifs ont été oxydés dans une solution de soufre. Le premier a des reflets bleu-vert, le second gris très foncé.

Ai-je besoin de vous avouer, maintenant que vous me connaissez, que je suis rentrée chez moi en dansant à moitié, ravie et stupéfaite d’être parvenue à un tel résultat ? Je réfléchis intensément aux fils que je vais fabriquer pour les monter en collier, et mon cerveau en ébullition rêve d’ores et déjà aux pièces particulières que je vais pouvoir créer dans quelques mois – je n’aurai certainement pas le temps de m’équiper avant le marché de Noël qui est la grande échéance de cette fin d’année et je préfère le faire en début d’année prochaine, dans le calme – pour marier à mes fils fous.

Un grand merci à Kenji avec qui j’ai passé un moment à la fois amical et très stimulant. Nous avons beaucoup papoté, ce qui est assez inévitable quand deux passionnés se rencontrent, même s’ils ne partagent pas (encore) la même passion. Mais nous n’avons quand même pas chômé, car c’est un excellent pédagogue qui a su m’apprendre les bons gestes et a répondu à toutes mes questions ! Bref, j’ai fait une très belle rencontre et je souhaite la même à tous les passionnés de bijoux qui souhaitent aller un peu plus loin…

bijou en pâte d'argent

Avalanche de chapeaux !

chapeau en feutre

Après mon stage de feutrage nuno chez Bettina M., je n’ai eu qu’une envie : retourner dans ce fantastique atelier façon caverne d’Ali Baba et apprendre à faire quelques-uns des beaux chapeaux qui ornent ses étagères… C’est chose faite !

Et je n’ai pas perdu mon temps : en une simple matinée, j’ai pu apprendre vraiment le principe du feutrage autour d’un gabarit… Je m’y étais certes déjà essayée avec mes petits chaussons, en me basant sur les techniques décrites sur Internet et dans Uniquely Felt… Mais encore une fois, le talent de Bettina pour aller à l’essentiel m’a permis de pratiquer les bons gestes pour obtenir un feutrage “en 3D” sans aucune “couture” ni “soudure” discernable.

Voici donc le chapeau que je me suis fait sous sa supervision dans son fantastique atelier !

Et voici les deux chapeaux que j’ai réalisés chez moi le lendemain, battant le fer tant qu’il était chaud, pour les filles de mon amie Teresa ! Ils sont réversibles, en couleurs contrastées. L’un est réalisé en mérinos bleu et gris naturel, l’autre en mérinos vert amande et gris naturel.

Le béret bleu et violet, c’est ma Princesse qui se l’est fait de ses blanches mains. Qu’en pensez-vous ? Il faut dire qu’elle a assisté au stage et n’en a pas perdu une miette.

Une fois encore, un grand merci à Bettina !

Un stage de feutrage nuno !

feutre nuno

Il y a peu, LiliEtGrignote a eu la gentillesse de me donner quelques conseils, ce qui m’a donné envie de réitérer l’exploit… Vous n’en avez pas entendu parler ? Normal. Après deux heures de tentatives infructueuses, j’ai (de rage) tout mis à la poubelle ! Je n’hésite pas à vous raconter mes ratages, mais là, quand même, ça ne valait pas un article…

Je rongeais mon frein en réfléchissant à la nécessité de faire un stage quand LiliEtGrignote m’a orientée vers le site de Perlaine, autre artiste en feutre, qui parlait justement d’un stage en nuno qu’elle avait fait. C’est ainsi, de blog en blog et de coup de main en bouche-à-oreille (merci à toutes !), que je suis arrivée dans l’atelier de Bettina M., où j’ai passé hier une journée délicieuse et très instructive.

Eh oui ! J’ai enfin percé les mystères du nuno… Ou plutôt, j’en ai poussé la porte, et je me trouve sur le seuil d’un monde bien tentant. Voyez donc plutôt, en photos !

D’abord, les indispensables échantillons, qui permettent de comprendre assez rapidement le mécanisme des choses. En nuno, impossible de parler d’envers et d’endroit : on a deux faces différentes mais superbes. Je vous montre donc les deux côtés de mes échantillons !

feutre nuno

Voici maintenant les différentes étapes du projet que j’ai mené à bien au cours de l’après-midi. J’avais à tout hasard acheté chez Monoprix cette écharpe en lin toute simple, tissée très lâche… Nous l’avons sauvagement coupée en quatre avant de réunir les morceaux par de la laine et du fil fantaisie. Dessus, quelques motifs en laine colorée.

Détails… La “fleur” rose est en fait un petit morceau de mousseline rose froissée, maintenu en place par quelques fibres d’un rose différent.

feutre nuno

J’ai même eu le temps de me lancer dans un second projet : un napperon en organza de soie froissé par des croisillons de laine violette. Pétant, non ?

Voilà une journée bien remplie… La nuit qui l’a suivie l’a été également, car j’ai rêvé fil, laine et eau savonneuse… Sans les inquiétudes qui m’avaient tarabustée jusque-là, je sens que ça bouillonne enfin côté créativité ! Et tout cela grâce à la gentillesse et au savoir-faire de Bettina, à qui j’adresse un grand merci.

Et maintenant, je vous laisse, j’ai de la laine à tripoter ;-D !

Trois stages à “Un Jour d’Atelier”

céramique

L’Homme, la Puce et moi-même avons tous les trois étrenné le nouveau lieu dédié à la céramique qu’ont ouvert Anne et Laure : Un Jour d’Atelier, chacun avec un stage différent. Je n’ai qu’un mot : si vous “mordez” à la terre et si vous n’êtes pas trop loin, courez-y !

Pour ma part, j’ai participé à un stage d’introduction aux engobes.

Un mot d’explication pour les néophytes : l’engobe est un mélange de barbotine (supernéophytes : … de la boue bien liquide…) et d’oxydes (cobalt, fer, cuivre, manganèse et tant d’autres) qui vont se colorer à la cuisson ; on s’en sert un peu comme d’une gouache pour créer des décors sur céramique.

Je me suis offert en juillet, où mon activité se ralentit toujours un peu, un stage d’une semaine pour aller un peu plus loin dans mon approche de la céramique. Au cours de ces quelques jours, nous avons modelé à la main des petits bols (défense de rire, c’était ma première tentative de modelage) destinés à servir de supports à nos différents essais d’engobage. Après quoi, nous avons appris à fabriquer les engobes (mixer la terre blanche, la juste quantité d’eau et de poudre d’oxyde) puis à les appliquer, avant d’explorer diverses techniques plutôt amusantes, comme de pratiquer des réserves (j’ai tenté le “drawing gum”), de superposer des couches d’engobes à gratter ou graver, ou encore de jouer avec les textures : ajout de sable, de gravier, de céréales brûlant à la cuisson et laissant des “trous”, ou au contraire permettant d’apporter un relief. C’est d’ailleurs là que j’ai commis le plus de bourdes… Je regrette que l’engobe gris à base de sable avec lequel j’espérais obtenir un effet “galet” des plus mode n’ait pas tenu à la cuisson… et, avis à toutes et à tous, ne pas utiliser de graines à germer en lieu et place de céréales ! Oui, le mélange “salade folle” offre tout juste la taille et la diversité de grains rêvées pour créer un amusant relief grêlé… mais que croyez-vous que font nos graines à germer, une fois trempées dans une boue délicieusement humides… ? Eh oui, vous avez deviné : elles germent.

Le nounours de Ccil

nounours

J’en fais rarement, des stages de ce genre, mais là, pour fêter la fin de l’année scolaire (qui n’est pas hélas le début des vacances pour moi, snif ! ce mois de juillet est si chargé en boulot que je n’ai presque rien pu faire !), j’ai eu très envie de sortir de mon train-train pour apprendre les techniques de base de l’aiguilletage avec autre chose qu’un livre, pour changer. Après un petit tour sur le Net, je me suis fixée sur les stages proposés par la boutique Pain d’épices, car ce magasin est déjà en lui-même une destination de rêve, croyez-moi ! Situé dans un adorable petit passage parisien, non loin d’autres boutiques consacrées aux jouets et aux miniatures (les amateurs de maisons de poupées, qui y vont chercher meubles et accessoires, les connaissent bien !), c’est une mine dans laquelle je m’aventure le moins possible, car ma Carte Bleue ne peut qu’en souffrir…

J’ai eu de la chance, car j’ai pu assister au dernier stage de l’année ; je ne l’ai d’ailleurs su que la veille car, étant la seule inscrite, il ne devait a priori pas avoir lieu, mais heureusement une dame s’est finalement décidée et je n’ai pas eu à me priver de ce plaisir.

Je suis arrivée à la boutique ravie de cet après-midi buissonnier (j’avais bien travaillé le matin pour rattraper !) et l’on m’a envoyée à l’étage où j’ai trouvé Ccil parmi les jouets Moulin Roty. Devant un mur entier couvert de rayonnages où des laines cardées aux couleurs splendides composaient un tableau chatoyant (oups, je deviens lyrique), elle avait installé une table sur laquelle toutes ses créations me faisaient de l’œil. Moi qui, justement, n’avais pas envie de faire une broche en forme de fleur et rêvais de 3D, j’ai immédiatement louché sur ses petits ours en peluche…

Et, quelle chance ! c’est justement ce que Ccil m’a conseillé de faire, arguant avec logique qu’il valait mieux choisir un ouvrage difficile pour tirer tout le bénéfice de ses conseils. La dame qui m’accompagnait, elle, a opté pour une petite fée.

En nous montrant les gestes de base, Ccil nous a expliqué que nous n’aurions certainement pas le temps de finir notre ouvrage le jour même, mais que nous l’entamerions simplement et que nous le terminerions chez nous. Le kit étant compris dans le prix du stage, nous allions remporter le matériel, la laine et les explications.

Eh bien, figurez-vous que lorsqu’on regarde Ccil travailler, tout devient simple ! Et que lorsqu’on voit ses multiples créations, tout devient possible ! J’ai découvert que j’allais pouvoir personnaliser à l’envi mes futurs ouvrages de tricot…

Une fois le stage terminé, j’ai pris mes affaires, acheté quelques livres que je vous présenterai en Bibliothèque dans les jours à venir, et je suis sagement rentrée à la maison sans faire aucun shopping, à part deux petits sachets d’aiguilles de rechange. Hé-ro-ï-que ! Et, après avoir dû patienter quelques jours pour cause de pas le temps, j’ai terminé ce nounours rose ! J’en suis vraiment très fière (une fois de plus…).